Interrogé par
Midi Olympique, notre demi de mêlée, Maxime
Lucu, est revenu sur son rôle de leader au sein de
l’effectif de l’Union Bordeaux-Bègles cette saison :
“C’était déjà d’apprendre de la saison d’avant, parce qu’elle
était riche d’enseignements, parce qu’on découvrait avec ce
groupe-là et ce staff-là des matchs de phases finales, des matchs
de haut niveau, notre première finale. Il fallait analyser tout ce
qui n’avait pas marché et pourquoi nous avions connu ce gros échec.
Dans ces cas-là, on fait appel toujours à nous, les leaders, pour
avoir nos ressentis. On est allé chercher beaucoup de choses en
profondeur. La finale reflétait nos passages négatifs de la saison,
où on aurait pu récupérer des points bien plus facilement, se
mettre un peu moins en danger. On est allé chercher une
qualification pratiquement au dernier moment, avec un barrage à la
maison. Nous avons décidé de nous focaliser sur le début de saison
pour essayer d’avoir le maximum de points car chaque journée
compte, même la première. Donc on a beaucoup parlé de ça. En tant
que leader, on a aussi demandé qu’on ait un peu plus de présence
aussi de la part des joueurs. On ne pouvait pas, que ce soit les
capitaines ou les vice-capitaines, être forcément tout le temps à
100 % ou être constamment dépositaires du jeu. Donc on avait besoin
aussi d’appuis à certains postes, à certains moments. Et c’est vrai
qu’on s’est rapproché de certains mecs pour qu’ils prennent un peu
plus de responsabilités et leur dire qu’on avait besoin d’eux.
C’est ce fonctionnement de 8, 9, 10 leaders qui nous a permis de
bien revenir. C’était le travail effectué pendant l’été pour
commencer un début de championnat face aux équipes qu’on avait
jouées en phase finale, à savoir le Stade français, le Racing et
Toulouse sur les 4 premières journées. Donc il fallait qu’on ait un
départ canon”.