Ils sont plusieurs dizaines de milliers à subir des coupures d’électricité, de gaz ou d’eau, faute d’impayés, sur la zone de Saint-Étienne Métropole. Chaque semaine, une cinquantaine de dossiers sont épluchés par une commission, pour leur accorder un soutien et un accompagnement. C’est pour répondre à ces besoins que le Fonds de Solidarité est approvisionné à hauteur de 1,2 million d’euros par SÉM, et à hauteur de 20 000 euros par Total Énergies, qui compte 45 000 clients sur le département de la Loire.
Exclure les coupures d’énergies
« Cette convention relative à ce Fonds de solidarité est mise en œuvre pour aider les publics les plus fragiles et lutter contre la précarité énergétique. Nous mettons en place un accompagnement pour éviter que les situations d’impayés se reproduisent si elles peuvent être évitées, et pour apporter toute l’aide possible à ces foyers pour empêcher qu’ils se retrouvent sans électricité ou sans eau », explique Siham Labich, vice-présidente de Saint-Étienne Métropole.
Thierry Dutilloy, directeur régional Auvergne-Rhône-Alpes de Total Energies souhaite « garantir à chacun un accès digne et durable à l’énergie. Notre rôle de fournisseur nous permet d’accompagner les plus précaires, c’est dans cet esprit que nous avons créé notre pôle précarité. Grâce à cette convention notamment, nous pourrons proposer des plans de paiements personnalisés et adaptés. Elle permet aussi de maintenir la fourniture en électricité et gaz pour éviter ces fameuses coupures. » En 2024, ce sont 110 demandes accordées sur les 120 concernant une aide pour les impayés d’énergie.
Total Energies, comme EDF ou Engie , sont des entreprises faisant partie du CAC 40, qui s’inscrivent dans les solidarités actives de la Métropole. « Une grande avancée », selon Siham Labich.