Elle a été largement validée ce jeudi par l’Assemblée nationale.
Le mode de scrutin va donc bien changer pour les prochaines élections municipales de 2026. Avec 112 voix pour et 28 contre, la loi PLM (Paris-Lyon-Marseille) a été définitivement adoptée par le Parlement ce jeudi malgré un double rejet du Sénat ces dernières semaines et un parcours législatif chaotique.
Portée par le gouvernement avec le soutien du Rassemblement national et de la France insoumise, la réforme a pour objectif de renforcer le lien entre électeurs et maires dans les trois plus grandes villes du pays. Elle va ainsi supprimer le système électoral mis en place en 1982 avec l’instauration de deux nouveaux scrutins distincts : l’un pour les conseillers d’arrondissement, l’autre pour le conseil municipal, élu à l’échelle de la ville entière. Et ce, en plus du vote pour élire les élus de la Métropole de Lyon.
Les nouvelles règles du jeu pour les élections municipales de 2026 sont désormais fixées au grand désespoir de certains élus opposés à ces changements, à l’instar des écologistes lyonnais qui comptaient sur leur victoire assurée dans les arrondissements populaires et gros pourvoyeurs de conseillers municipaux pour rempiler l’an prochain.
Cela permettra aussi à certains candidats de viser seulement et plus facilement la mairie centrale de Lyon, puisqu’il n’y aura qu’une liste à monter.
Autre conséquence de PLM, pas grand monde n’en a parlé, nous aurons probablement un groupe (!) d’extrême-droite qui siègera au conseil municipal de Lyon, 5 à 7 élus… 😰 pic.twitter.com/11XwOz7GSO
— Valentin Lungenstrass (@vlungenstrass) July 10, 2025