Par
Anaelle Montagne
Publié le
10 juil. 2025 à 19h02
La traque aura payé. Un homme de 40 ans, suspecté de baigner dans des affaires suspectes, a permis aux forces de l’ordre de démanteler un trafic de drogue bien rodé à Castelginestet, au nord de Toulouse.
Le quadragénaire, habitant de la commune, « agissait en qualité de nourrice en approvisionnant à pied un livreur depuis son domicile », indiquent les gendarmes. Ils décident donc de le surveiller discrètement, pour le prendre la main dans le sac. C’est littéralement ce qu’ils ont fait.
L’interpellation
Le 25 juin, les militaires surprennent le quadragénaire en train de sortir de chez lui, « avec une poche remplie ». Poche qu’il sortait régulièrement, selon une source d’Actu Toulouse.
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Il rejoint un second individu, un homme de 25 ans, et lui passe le sachet. Là, les gendarmes sautent sur l’occasion et les interpellent. Bingo ! La poche est remplie de stupéfiants, (800 grammes, selon le parquet de Toulouse), « confirmant les soupçons et les constatations déjà réalisées ».
La nourrice et le livreur sont donc placés en garde à vue. Lors des perquisitions de mise, les militaires tombent sur le gros lot. 13 kilos de drogue, d’une valeur de près de 170 000 euros selon le parquet, les attendent au domicile du jeune homme de 25 ans : plus de 3 500 cachets d’ecstasy, 9 kilos de cannabis et 730 de cocaïne. Son véhicule est également saisi par les gendarmes.
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Ce que les gendarmes ont saisi lors de la perquisition. (©Gendarmerie)
Dans le démantèlement de ce trafic de drogue, la communauté de brigades de Castelginestet était appuyée par le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) et la brigade de recherche de Toulouse Saint-Michel, ainsi que les équipes cynophiles de Haute-Garonne.
Le jugement
Suite aux faits, les dealers ont été jugés en comparution immédiate, le 6 juin 2025. Ils ont reconnu leur participation « au réseau Arai Farmer, qui recrute ses membres sur des messageries type Telegram », indique le parquet.
L’homme de 40 ans (la nourrice, donc), qui « démontre une certaine antériorité dans le trafic et s’est vu confier des quantités importantes » de stupéfiants, a écopé de trois ans d’emprisonnement dont un an de sursis probatoire. Le jeune livreur, lui, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis.
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