Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 10 juillet, 1.233e jour du conflit.

Le fait du jour

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a déclaré jeudi avoir exprimé « déception » et « frustration » à son homologue russe Sergueï Lavrov face au manque de progrès sur la paix en Ukraine, tout en disant qu’ils avaient échangé de « nouvelles idées ».

« Ce n’est pas une nouvelle approche. C’est une nouvelle idée ou un concept nouveau que je vais rapporter au président [Donald Trump] pour en discuter » dès ce soir, a déclaré Marco Rubio à la presse, en précisant de manière assez vague qu’il ne s’agissait pas d’une initiative menant « automatiquement à la paix » mais « qui pourrait potentiellement permettre d’ouvrir la porte » vers une voie possible.

Marco Rubio a fustigé le manque de « flexibilité » de la Russie lors de cette rencontre qui s’est tenue en marge d’une réunion des chefs de la diplomatie des pays d’Asie du Sud-Est à Kuala Lumpur.

La déclaration du jour

« Face à l’intensification des attaques russes, nous ne pouvons pas manquer de financement »

Le président ukrainien a exhorté ses partenaires à investir davantage dans la défense face aux attaques russes lors d’une conférence sur la reconstruction de son pays à Rome.

« C’est sur cela que nous devons nous concentrer en priorité : nous devons stopper les drones et les missiles russes. Cela implique davantage de fournitures de défense aérienne et d’investissements dans les drones intercepteurs, les systèmes de défense aérienne et les missiles », a affirmé Volodymyr Zelensky.

Le chiffre du jour

50.000. C’est le nombre d’hommes mobilisables qui serviront dans la force expéditionnaire conjointe franco-britannique, future force internationale de garantie d’un cessez-le-feu. « Nous faisons passer cette force conjointe du niveau d’une brigade à celle d’un corps d’armée, c’est-à-dire pouvant aller jusqu’à 50.000 hommes, capables d’être employés dans un engagement majeur » et « capable d’agréger d’autres partenaires européens et d’être mis à la disposition » de l’Otan, a déclaré Emmanuel Macron.

La tendance

L’Union européenne se projette déjà dans l’avenir. Elle a promis de mobiliser 2,3 milliards d’euros pour la reconstruction de l’Ukraine, en créant, entre autres, un fonds spécial destiné à mobiliser aussi les capitaux privés, a indiqué jeudi la Commission européenne.

« Avec 2,3 milliards d’euros d’accords signés, nous visons à débloquer jusqu’à 10 milliards d’euros d’investissements pour reconstruire les maisons, rouvrir les hôpitaux, relancer les entreprises et sécuriser l’énergie », a indiqué sa présidente Ursula von der Leyen, citée dans un communiqué.

Notre dossier sur la guerre en Ukraine

L’UE prévoit également de lancer un « fonds phare européen pour la reconstruction de l’Ukraine », dotée de 220 millions d’euros, pour attirer les investissements privés. Ce sera « le plus grand fonds de capital-investissement au niveau mondial » pour aider Kiev, a assuré Ursula von der Leyen, dans un discours à Rome devant une conférence sur la reconstruction de l’Ukraine.