Serait-ce le nouveau responsable de la crise du logement ? Si Airbnb est souvent pointé du doigt par la mairie de Marseille, la Métropole Aix-Marseille-Provence (AMP) a désigné l’un de ses coupables : la sous-occupation. L’intercommunalité a, en effet, commandé une étude à l’Insee sur ces appartements ou maisons qui disposeraient de pièces vides.
Il en ressort une statistique : en 2022, sur le territoire métropolitain, 110 000 résidences principales sont fortement sous-occupées, c’est-à-dire qu’au moins trois pièces ne sont pas utilisées. Dont un tiers se répartit entre Marseille (25 000 logements, soit 6% de son parc) et Aix (10 000, 13%). En France, un ménage sur quatre est dans cette situation.
AMP n’est pourtant pas la plus mauvaise élève, avec 13% de résidences principales en sous-occupation très accentuée, contre 17% pour la moyenne des métropoles françaises. C’est 15% en Paca. Entre 2006 et 2022, la Métropole a vu bondir ce type de sous-occupation de 29% (contre + 24% de moyenne nationale).