C »est la Gazzetta dello Sport qui
l’annonce : Ola Källenius, le grand patron de Mercedes, a donné son
feu vert à Toto Wolff pour le recrutement de Max Verstappen.
Après avoir dominé la Formule 1
pendant plusieurs années, Red Bull traverse une crise sans
précédent. Alors que l’écurie autrichienne semblait encore
intouchable à la fin de la saison 2024 avec un quatrième sacre
consécutif pour Max Verstappen, la situation s’est radicalement
détériorée en 2025. Entre performances en berne, turbulences
internes et rumeurs de départ, Red Bull est plus que jamais au bord
du gouffre.
Une saison catastrophique pour
Red Bull
La campagne 2025 tourne au
fiasco pour Red Bull Racing. Actuellement reléguée à une décevante
quatrième place au classement F1 des
constructeurs, l’écurie n’arrive plus à rivaliser avec ses
principaux concurrents. McLaren, portée par un duo impressionnant
formé par Lando Norris et Oscar Piastri, mène la danse et relègue
Verstappen et son équipe à un rôle d’outsider.
Là où Red Bull brillait
autrefois par sa domination technique et stratégique, elle semble
désormais à bout de souffle. Le
départ surprise de Christian Horner, annoncé le 9 juillet, n’a
fait qu’aggraver la situation. Pilier de l’écurie depuis 2005,
Horner était l’un des architectes du succès de Red Bull. Sa mise à
l’écart illustre l’ampleur de la crise que traverse l’équipe.
Mercedes prêt à frapper un
énorme coup
Comme si cela ne suffisait
pas, une autre menace plane au-dessus de Red Bull : la possible
défection de Max Verstappen. Selon La Gazzetta dello
Sport, le président de Mercedes-Benz, Ola Källenius, aurait
donné son feu vert pour tenter de recruter le Néerlandais. Ce
soutien de la plus haute instance de Mercedes pourrait bien donner
un coup d’accélérateur décisif à ce dossier brûlant.
Toto Wolff, directeur de
l’écurie allemande, n’a jamais caché son intérêt pour Verstappen.
Avec le feu vert de Källenius, Mercedes semble déterminée à
s’offrir les services du quadruple champion du monde. Si cette
manœuvre venait à se concrétiser, elle porterait un coup quasi
fatal à Red Bull, déjà affaiblie par les départs en interne et les
difficultés en piste.
Red Bull au bord de
l’implosion ?
Le scénario qui se profile est
presque inimaginable : une écurie dominante qui s’effondre en
l’espace de quelques mois. Entre la perte de leadership, des
résultats en chute libre et la menace de voir son pilote star
changer de camp, Red Bull vit peut-être les heures les plus sombres
de son histoire en F1.
La suite de la saison
s’annonce décisive. Red Bull parviendra-t-elle à inverser la
tendance ? Ou assistera-t-on à la fin d’un cycle, marqué par le
départ de figures emblématiques et un exode retentissant vers
Mercedes ? Une chose est sûre : le paddock n’a pas fini de
trembler.