Les Français dînent de plus en plus tard. Selon un rapport de l’Insee de 2012, consacré à l’alimentation notre alimentation « auparavant un peu avant 20 heures, le pic s’est déplacé vers 20 h 15 et les dîners plus tardifs sont plus fréquents ». Et pourtant, vous le savez sans doute, manger trop tard n’est pas recommandé pour la santé. Notamment car cela perturbe le sommeil et la glycémie. Des recherches scientifiques ont notamment démontré que la mélatonine, ou hormone du sommeil, pourrait jouer un rôle. L’augmentation du taux de mélatonine interférerait en effet avec la capacité de l’organisme à réguler la glycémie, ce qui peut entraîner des pics de glycémie plus importants et plus durables après les repas tard le soir, explique Frank Scheer, PhD, directeur du programme de chronobiologie médicale au Brigham and Women’s Hospital, au média Health. Via des travaux en laboratoire, Sheer et ses collègues ont notamment démontré que les gens avaient plus faim et brûlaient moins de calories en dînant tard. Manger tard déclencherait en outre des changements au niveau des tissus favorisant la prise de graisse.
Des risques de problèmes métaboliques
Ainsi, si une personne a l’habitude de dîner tard, elle pourrait être plus à risque de problèmes métaboliques, notamment de diabète de type 2 et d’obésité, explique Daisy Duan, professeure adjointe au département d’endocrinologie, de diabète et de métabolisme de la faculté de (…)
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