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L’invitation d’un chef d’orchestre pro-poutine fait polémique en Italie

L’invitation à un festival fin juillet près de Naples du célèbre chef d’orchestre russe pro-Poutine Valeri Guerguiev, blacklisté en Occident depuis l’invasion de l’Ukraine, fait polémique en Italie et en Russie, où l’opposition a appelé à l’annulation de sa venue.

Le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), l’organisation de l’opposant Alexeï Navalny mort en prison, a posté vendredi sur X un message pour « exiger l’annulation du concert de Valeri Guerguiev » et annoncé l’envoi de lettres en ce sens au festival et aux ministres italiens de la Culture et de l’Intérieur.

Le FBK appelle aussi à une manifestation le 19 juillet à Milan contre la venue du maestro de 72 ans, partisan de longue date du président russe qui avait été boycotté en 2022 par des orchestres occidentaux pour ne pas avoir dénoncé l’offensive contre Kiev.

Une mise à l’écart qui devrait donc prendre fin le 27 juillet au soir, lorsque Valeri Guerguiev dirigera un concert dans le cadre du festival « Un’Estate da Re » (« Un été de roi ») organisé au palais de Caserte, ex-résidence royale des Bourbons de Naples surnommée le « Versailles italien ». Des solistes du prestigieux théâtre Marinski de Saint-Pétersbourg, qu’il dirige depuis 1996, doivent également participer à l’événement.

Le chef de la diplomatie russe est arrivé en Corée du Nord

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est arrivé en Corée du Nord pour une visite officielle, ont rapporté les agences de presse russes.

Le diplomate est arrivé à Wonsan, sur la côte de la mer du Japon, où une zone touristique a été inaugurée fin juin par les autorités nord-coréennes. Il doit s’entretenir notamment avec son homologue nord-coréenne Choe Son-hui.

L’émissaire américain Keith Kellogg attendu en Ukraine lundi, il pourrait y rester une semaine

L’émissaire américain Keith Kellogg se rendra en Ukraine à partir de lundi pour une visite officielle, annonce le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Gueorgiï Tykhy.

Cette visite, qui doit durer une semaine selon un média ukrainien, interviendra alors que le président Donald Trump a récemment promis de nouvelles livraisons d’armes à l’Ukraine et fait part de sa frustration à l’encontre de Moscou face au manque de progrès dans les négociations de paix.

La Russie ferme un consulat polonais par mesure de représailles

La Russie annonce son intention de fermer à partir de fin août le consulat polonais de Kaliningrad, une enclave russe au sein de l’Union européenne, en représailles à la fermeture du consulat russe à Cracovie après un « acte de sabotage » présumé.

« Cette mesure est motivée par les actions injustifiées et hostiles de la partie polonaise », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, précisant avoir convoqué le chargé d’affaires polonais en Russie pour lui signifier cette décision.

La Pologne a fait savoir qu’elle « réagira de manière appropriée » à cette décision.

Une maternité touchée dans les frappes sur Kharkiv

Un établissement médical a été touché par les frappes russes à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville du pays, où une maternité a été impactée, selon Volodymyr Zelensky.

Selon lui, neuf personnes ont été blessées, dont des « mères avec des nouveau-nés et des femmes qui se remettaient d’une opération ». Aucun enfant ne figure parmi les victimes.

Moscou revendique la prise d’une nouvelle localité

Sur le terrain, les forces russes poursuivent leur avancée. Vendredi, elles ont revendiqué la prise de la localité de Zelena Dolina, près de la ville de Lyman, reprise par l’armée ukrainienne en octobre 2022, et dont les troupes de Moscou se trouvent désormais à une dizaine de kilomètres.

Moscou a identifié la France comme « son principal adversaire en Europe », selon le chef d’état-major français

Moscou a identifié la France comme étant « son principal adversaire en Europe », a déclaré vendredi le chef d’état-major français Thierry Burkhard, en l’expliquant notamment par le soutien de Paris à l’Ukraine. « C’est Poutine qui a dit » cela, a souligné le général Burkhard lors d’une rare conférence de presse consacrée aux menaces planant sur la France. « Cela ne veut pas dire qu’il ne s’occupe pas des autres pays », a-t-il ajouté.

La France, puissance nucléaire protégée par sa dissuasion, n’est pas menacée de « se faire attaquer directement et lourdement sur le territoire national », mais la Russie a « beaucoup d’autres options » via des actions hybrides, incluant désinformation, cyberattaques ou espionnage, a-t-il fait valoir.

« Puissance de nuisance », la Russie « est partie prenante de toutes les menaces », que ce soit les sabotages d’infrastructures sous-marines, les campagnes de désinformation en France ou en Afrique, des actes d’espionnage, ou encore dans l’espace, avec « les manœuvres de satellites russes soit pour gêner nos trajectoires de satellites, soit pour s’approcher pour les brouiller, soit pour s’approcher pour les espionner ».

Le Kremlin juge « inacceptable » le déploiement d’un contingent européen en Ukraine

Le Kremlin a jugé vendredi que tout déploiement d’une force européenne en Ukraine était « inacceptable », au lendemain de propos du président français Emmanuel Macron évoquant un potentiel déploiement d’une telle force en cas de cessez-le-feu.

« La présence d’un contingent étranger près de nos frontières est inacceptable », a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, dénonçant le « militarisme antirusse » des dirigeants européens.

La Russie juge « la France comme son principal adversaire en Europe », selon le chef d’état-major français

Moscou a identifié la France comme étant « son principal adversaire en Europe », a déclaré vendredi le chef d’état-major français Thierry Burkhard, en l’expliquant notamment par le soutien de Paris à l’Ukraine envahie par la Russie.

« C’est Poutine qui a dit » cela, a souligné le général Burkhard lors d’une rare conférence de presse. « Cela ne pas dire qu’il s’occupe pas des autres pays et cela ne veut pas dire qu’il ne s’occupe que de nous », par des actions hybrides, a-t-il ajouté.

Trump évoque « une déclaration importante » sur la Russie « lundi »

Le président américain Donald Trump a évoqué jeudi « une déclaration importante » qu’il pourrait faire lundi sur la Russie, se disant « déçu » de la volonté du président Vladimir Poutine de poursuivre la guerre contre l’Ukraine.

« Je pense que j’aurai une déclaration importante à faire sur la Russie lundi », a-t-il indiqué dans un entretien téléphonique à la chaîne NBC, sans donner plus de détails. « Je suis déçu par la Russie, mais nous verrons ce qui se passera au cours des deux prochaines semaines », a-t-il indiqué, sur fond d’intensification des frappes russes sur l’Ukraine et d’impasse diplomatique.

Donald Trump avait accusé mardi le président russe de dire « beaucoup de conneries » à propos de l’Ukraine, tout en laissant entendre qu’il souhaitait imposer de nouvelles sanctions à la Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne cesse de réclamer un renforcement des sanctions américaines contre la Russie.

Où en sont les négociations ?

Elles piétinent, au moment où les forces russes occupent près de 20% du territoire ukrainien. Elles ont aussi revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

Le Kremlin réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées et renonce à intégrer l’Otan. Des conditions jugées inacceptables pour Kiev.

Lavrov dit avoir exposé la position de Poutine sur le conflit en Ukraine lors de sa rencontre avec Rubio

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré vendredi avoir exposé la position de Vladimir Poutine sur le règlement du conflit en Ukraine lors d’une rencontre, la veille, avec son homologue américain Marco Rubio.

« Nous avons discuté de l’Ukraine. Nous avons confirmé la position que le président Poutine avait exposée, notamment lors de sa conversation du 3 juillet avec le président Trump », a déclaré Lavrov aux médias russes en marge d’une réunion de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur.

La force franco-britannique renforcée « jusqu’à 50.000 hommes » mobilisables « dans un engagement majeur »

La force expéditionnaire conjointe franco-britannique (CJEF) va voir ses effectifs renforcés pour atteindre « jusqu’à 50.000 hommes » mobilisables « dans un engagement majeur » et qui pourraient être mis « à disposition de l’Otan », a annoncé jeudi le président français Emmanuel Macron.

« Nous faisons passer cette force conjointe du niveau d’une brigade à celle d’un corps d’armée, c’est-à-dire pouvant aller jusqu’à 50.000 hommes, capables d’être employés dans un engagement majeur », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique Keir Starmer sur la base militaire britannique de Northwood, au nord-ouest de Londres.

Cette force, susceptible d’être « multipliée par cinq » par rapport à son volume actuel, aura un noyau dur, autour de la France et du Royaume-Uni, « capable d’agréger d’autres partenaires européens et d’être mis à la disposition » de l’Otan, a-t-il ajouté.

Paris et Londres resserrent leurs liens nucléaires pour compliquer la vie à la Russie

Paris et Londres, les deux puissances nucléaires européennes, resserrent leurs liens nucléaires, un pas important pour faire face à la dégradation de la sécurité en Europe, compliquer les calculs de la Russie et rassurer les alliés européens soucieux de l’avenir du parapluie nucléaire américain. « Ce matin, nous avons signé la Déclaration de Northwood, confirmant pour la première fois que nous coordonnons nos dissuasions nucléaires indépendantes. Dès aujourd’hui, nos adversaires savent que toute menace extrême contre ce continent entraînerait une réponse de nos deux nations », a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer sur la base militaire de Northwood, près de Londres, en compagnie d’Emmanuel Macron.

La Russie propose aux Américains une « nouvelle idée » sur l’Ukraine

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a annoncé jeudi s’être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une « nouvelle idée » sur l’Ukraine lors de leur rencontre « franche » en Malaisie. Selon Marco Rubio, il ne s’agit pas d’une « nouvelle approche », ni d’une initiative menant « automatiquement à la paix » mais d’une « nouvelle idée » qui « pourrait potentiellement permettre d’ouvrir la porte » vers une issue possible.

Attaque massive de drones ukrainiens en Russie, au moins un mort

Les autorités russes ont annoncé vendredi matin avoir abattu 155 drones ukrainiens dans la nuit, et qu’une attaque de drone avait fait un mort dans la région russe de Lipetsk.

« Les systèmes de la défense aérienne en service ont intercepté et détruit 155 drones ukrainiens », a indiqué le ministère russe de la Défense sur le réseau social Telegram, ajoutant que 53 de ces engins avaient été abattus dans la seule région de Koursk, frontalière de l’Ukraine. Dans celle de Lipetsk, également dans l’ouest du pays, une attaque de drone a causé la mort d’une personne, a annoncé plus tôt le gouverneur local.

« Cette nuit, un drone s’est écrasé sur le terrain d’une des entreprises agricoles du district de Khlevensky », situé à quelque 400 kilomètres au sud de Moscou, ce qui a provoqué un incendie, a décrit Igor Artamonov sur Telegram.

Suspense sur la « nouvelle idée » de la Russie pour trouver le chemin de la paix

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a annoncé jeudi s’être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une « nouvelle idée » sur l’Ukraine lors de leur rencontre « franche » en Malaisie.

Le chef de la diplomatie américaine a évoqué « une nouvelle idée ou un concept nouveau » qu’il devait « rapporter au président [Donald Trump] pour en discuter ». Selon lui, il ne s’agit pas d’une « nouvelle approche », ni d’une initiative menant « automatiquement à la paix » mais d’une « nouvelle idée » qui « pourrait potentiellement permettre d’ouvrir la porte » vers une issue possible. Donald Trump va certainement mettre fin rapidement à ce suspense.

Bonjour, et bienvenue dans ce live

Depuis plus de trois ans, la rédaction de 20 Minutes se mobilise pour vous faire vivre en direct le conflit russo-ukrainien. En ce début d’été, les tractations diplomatiques initiées par Donald Trump après son spectaculaire rapprochement avec la Russie semblent s’enliser et le président américain montre des signes d’impatience. Il souffle le chaud et le froid sur l’Ukraine. Mais Volodymyr Zelensky peut compter sur le soutien de ses alliés européens, en particulier de la France et du Royaume-Uni ces derniers jours.