Ils ont la tête tellement « dans le guidon » qu’ils seraient bien incapables de répondre : « De belles choses ? Oh, certainement qu’il y en a. Mais on n’est plus vraiment assez lucides pour en juger. » Théophile Caille sourit. Au 2e jour du salon, lui et son co-organisateur Frédéric Demoisson viennent tout juste d’en finir avec les problèmes techniques. Qui ne sont pas rares lorsqu’on convoque des verriers du monde entier. Des imprévus « tout bêtes », du type : les raccords des bouteilles de gaz ne sont pas forcément les mêmes en France et en Pologne, au Portugal, en Russie ou au Japon… Mais ça y est ! Tous les chalumeaux crachent leurs flammes sous les verrières de la Grande Halle de l’Octroi. Et autour s’activent les mains de maîtres verriers qui excellent assez dans leur art pour avoir été sélectionnés au Flame’Off, 8e édition. Et ils excellent, c’est incontestable, que Frédéric et Théo soient « lucides » ou non. « C’est ça qui est génial d’ailleurs », note Théo. « Si nous, on n’a…