RADIO INTENSITE | 🔊 Les fermetures administratives pleuvent en Eure-et-Loir !

Illustration © Radio Intensité

Restaurant asiatique à Châteaudun, indien à Chartres, boulangeries et boucherie à Dreux, kebab à Nogent-le-Rotrou, la litanie de fermetures administrative s’allonge en Eure-et-Loir. Le dernier exemple en date concernait le 19 mars 2025, l’établissement AVI AGRO Alimentaire, spécialisé dans les fromages et de produits laitiers, situé rue du Hez, à Mézières-en-Drouais.

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Comme à chaque fermeture prononcée par la préfecture, l’avis sur les réseaux sociaux est accompagné de photos prouvant l’état de crasse ou le manque d’entretien des locaux. « En dévoilant ces photos, nous démontrons que les sanctions sont proportionnées et justifiées », avance le préfet.  

« Ça permet de montrer aux consommateurs, mais aussi aux professionnels qui eux respectent les règles du jeu, que l’état veille à leur protection. »

En arrivant en préfecture de Chartres, Hervé Jonathan a fait de la sécurité et la santé des consommateurs l’une de ses priorités. Trois objectifs pour le préfet : Garantir aux clients que les commerces ne représentent pas « un danger grave et immédiat pour la santé publique », limiter la concurrence déloyale pour les entreprises qui respectent les normes, et lutter contre le travail illégal. L’activité dissimulée irrite particulièrement Hervé Jonathan. « C’est un préjudice porté à des personnes, souvent des étrangers en situation irrégulière, qui sont en vulnérabilité du fait de leur situation administrative précaire. Ces commerçants ou pseudo professionnels exploitent cette fragilité. Ce n’est pas acceptable ! »

66 commerces fermées par la Préfecture en 2024

En 2024, plus de 240 contrôles ont été réalisés en Eure-et-Loir. 140 interventions avaient été pratiquées en 2023. ces opérations ont conduit à la fermeture à 66 fermetures, contre 36 l’année précédente.

«  On va continuer dans cette voie, parce que les résultats sont là. C’est aussi un moyen de lutter contyre d’autres trafics. Il est important que les commerces ne servent pas à du blanchiment d’argent d’autres trafics illicites. »

Barber shop ou ongleries sont particulièrement dans le viseur du Préfet. « Lorsqu’on contrôle ces commerces, on trouve souvent des motifs de sanctions » promet le représentant de l’État. Les resquilleurs sont avertis !