par Business AM
publié le lundi 14 juillet 2025 à 11:01 •
3 min de lecture
Principaux renseingnements
- Le président Trump menace d’imposer des droits de douane de 30 pour cent sur les importations de l’UE.
- Les fonctionnaires de l’UE cherchent une solution négociée avant le 1er août.
- Certains membres de l’UE font face à des pressions internes pour une réponse plus forte.
L’annonce par le président Trump de droits de douane de 30 pour cent sur les importations en provenance de l’Union européenne et du Mexique à partir du 1er août a suscité un débat sur l’avenir des relations commerciales transatlantiques. Les fonctionnaires de l’UE, sous la direction d’Ursula von der Leyen, restent déterminés à trouver une solution négociée. Ils mettent à profit la période précédant le 1er août pour poursuivre cet objectif.
Alors que l’UE avait déjà suspendu ses mesures de rétorsion contre les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium. Cette décision était censée ouvrir la voie à des négociations plus larges avec Trump. Toutefois, cette nouvelle menace ravive les craintes d’une guerre commerciale. La pression intérieure dans les États membres s’accroît, certains remettant en question l’approche conciliante de l’UE.
Le point de vue italien
Le premier ministre italien, Giorgia Meloni, s’est dit préoccupé par les conséquences possibles d’un conflit commercial avec les États-Unis. Elle a souligné la nécessité d’un accord juste et équilibré. Meloni a réitéré la détermination de l’Italie à défendre les intérêts de l’Europe tout en reconnaissant les défis posés par les tarifs douaniers de Trump. Les partis d’opposition italiens ont critiqué la manière dont Meloni a géré la situation. Ils l’ont accusée d’être trop soumise aux exigences américaines.
L’Allemagne soutient la pression sur la Commission
Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est fait l’écho des préoccupations concernant l’impact potentiel des droits de douane sur l’économie de l’UE, en particulier sur les exportateurs. Il a soutenu l’appel du président français Emmanuel Macron pour que la Commission européenne prépare des contre-mesures crédibles si un accord n’est pas conclu d’ici le 1er août.
L’échéance étant proche, les semaines à venir s’annoncent cruciales. Le succès des négociations dépend de la capacité à trouver un terrain d’entente et à résoudre les tensions structurelles qui sous-tendent ce différend commercial.
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