Vous êtes plutôt coups de klaxon ? Crissement de métro ? Ou vrombissement de moteurs ? En tout cas, sachez-le, il ne suffit pas d’habiter au bord d’une autoroute ou du boulevard périphérique pour être exposé à des niveaux de décibels trop élevés dans la vie quotidienne. Le mode de transport utilisé a lui aussi son importance.

C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de Sorbonne-Université. Ils ont équipé de sonomètres 259 habitants de la métropole du Grand Paris pour étudier les pollutions sonores auxquelles ces derniers sont exposés tout au long de la journée. Pendant quatre jours, ces participants ont ainsi été suivis pour mesurer l’intensité du bruit que leurs oreilles subissent, dans les transports, au travail et pendant leur temps libre.