Après 12 ans comme maire de Saint-Jean-Bonnefonds, votre deuxième mandat sera le dernier. Pourquoi avez-vous décidé de ne pas vous représenter ?

« Il y a plusieurs raisons, personnelles d’abord. Être maire, c’est sept jours sur sept. Je pense que j’ai fait ma part. Mais je veux aussi tenir ma parole, puisque j’avais dit que je ne ferais que deux mandats. Et je suis assez fier de la tenir, ce n’est pas courant en politique. Je suis élu depuis 1985, j’ai connu le prédécesseur de mon prédécesseur. Il ne faut pas rester collé à son fauteuil, c’est important de laisser la place à la jeunesse. »

C’est une fonction très prenante. On entend d’ailleurs souvent parler du blues des maires… C’est aussi votre cas ?

« J’aime et j’ai aimé cette fonction de maire, je n’ai pas pris cette décision par lassitude. Mais si on veut bien faire, il faut s’y consacrer violemment. Est-ce que j’aurais encore la force de le faire pendant…