Vainqueurs trois sets à un des Chinois, les champions olympiques français se rapprochent à grands pas d’une qualification pour le Final 8 de la compétition.
L’essentiel est assuré. L’équipe de France de volley-ball, encore en rodage, a entamé la dernière semaine de la Ligue des nations par une laborieuse mais précieuse victoire (3-1: 22-25, 25-22, 25-23, 25-17) contre la Chine mercredi à Gdansk (Pologne). Les Bleus (six victoires pour trois défaites) se rapprochent d’une qualification pour le Final 8 de la compétition, qui devrait être dans leur poche avec un ou deux succès supplémentaires.
Avant d’affronter Cuba (vendredi) et l’Iran (samedi), deux adversaires inférieurs sur le papier, puis le choc de clôture contre l’hôte polonais (dimanche), ils ont assuré l’essentiel. Mais non sans mal face à la 24e nation mondiale, de retour en Ligue des nations cette année. Des difficultés cependant logiques pour les doubles champions olympiques, qui incorporent au compte-goutte leurs cadres ménagés en début de compétition en vue du Mondial (12-28 septembre aux Philippines).
Après Antoine Brizard, Yacine Louati, Barthélémy Chinenyeze et Jean Patry, Nicolas Le Goff et le capitaine Benjamin Toniutti se sont dégourdis les jambes mercredi en Ligue des nations, cinq jours après leur rentrée en amical contre Cuba à Poitiers (3-1).
Théo Faure et Trévor Clévenot déterminants
L’équipe de France a souffert pendant les trois premières manches, ne parvenant pas à trouver la bonne formule au contre (5 blocks à 3 pour les Chinois), malgré l’entrée en jeu de François Huetz en début de deuxième set, en attaque et au service, où elle a commis beaucoup trop de fautes (21 dont 18 lors des trois premiers sets).
La relation entre Brizard à la passe et ses attaquants (principalement Théo Faure, Trévor Clévenot et Chinenyeze) nécessite encore quelques réglages, même si elle s’est améliorée au fil du match. Faure (20 pts) et Clévenot (15 pts), les deux meilleurs marqueurs de la partie, sont d’ailleurs montés en puissance.
Deux block outs (attaque trouvant les mains adverses qui font sortir le ballon en dehors du terrain) trouvés par le premier ont par exemple permis au Bleus de conclure la troisième manche. Et une bonne série au service et en attaque du second ont placé sur orbite (11-7) la France dans la suivante et dernière.