L’État a montré qu’il pouvait loger efficacement et rapidement les migrants en hébergeant les Ukrainiens qui ont fui la guerre en 2022. En Alsace, il prévoit de diviser ce dispositif de moitié en 2025 et d’y mettre fin en 2026.

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Thibault Vetter

Publié le 16 juillet 2025  ·  

Imprimé le 17 juillet 2025 à 11h32  ·  

Modifié le 16 juillet 2025  ·  

3 minutes

Mars 2022. Moins d’un mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’État français mettait en place un vaste dispositif d’hébergement d’urgence pour Ukrainiens. À Strasbourg, la préfecture du Bas-Rhin a fait transformer la salle de la Bourse en centre d’accueil pour coordonner des centaines de mises à l’abri par des associations, des communes et des particuliers. L’efficacité du plan d’action avait choqué les associations, dans un contexte où le système d’hébergement d’urgence était saturé depuis plusieurs années, avec de nombreuses personnes d’autres nationalités obligées de dormir dehors.

La file des Ukrainiens et Ukrainiennes devant la salle de la Bourse en 2022.Photo : Evan Lemoine / Rue89 Strasbourg

Décembre 2024. Michel Barnier, alors Premier ministre, envoie une circulaire aux préfets demandant « une réduction progressive du parc d’hébergement » des Ukrainiens et Ukrainiennes, en passant de 9 000 à 4 000 places, fin décembre 2025, à l’échelle nationale. Il demande dans le même temps la poursuite « des efforts de formation et d’accompagnement vers l’emploi », pour autonomiser celles et ceux qui souhaitent rester en France.

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