Ce jeudi 17 juillet, 25 agents de la police municipale se sont mobilisés à la recherche de véhicules garés sur des places handicapées.

À Marseille, moins de 1000 places sont PMR. Les automobilistes valides qui s’y garent représentent un véritable fléau.

Yannick Ohanessian, adjoint au maire en charge de la sécurité dénonce cette situation: « Ce n’est pas acceptable que certaines personnes utilisent des places handicapées alors que de nombreux usagers en situation de handicap n’ont pas la possibilité de prendre ces places. C’est une thématique sur laquelle j’ai demandé aux agents de la police municipale une tolérance zéro ».

Avec une forte implication de l’ASVP (Agents de Surveillance de la Voie Publique) et de la police municipale, les verbalisations sont passées de 1000 à 1900 en un an. Pour Isabelle Laussine, adjointe au maire en charge des personnes en situation de handicap, il n’y a plus d’excuse : « La loi handicap a 20 ans, donc tout le monde connaît ses emplacements, donc les emplacements doivent être respectés ».

Les usagers s’exposent à 135 euros de contravention dès lors qu’ils stationnent sur une place handicapée, montant pouvant atteindre 375 euros en cas de non-paiement.