On adore Pedro Pascal ! On l’aime pour son talent, son rôle où il incarne de façon absolument craquante Joel Miller dans The Last of Us, pour sa personnalité loin des stéréotypes de “l’homme d’Hollywood”, pour sa transparence, entre moments drôles et réflexions personnelles, et pour son engagement en faveur des droits humains et de la politique de son pays d’origine, le Chili. Enfin, aujourd’hui, on l’aime aussi pour ses conseils de lecture.

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Interviewé sur le tapis rouge – la vidéo a été partagée sur TikTok par @vaneschko_books –, Pedro Pascal s’est montré très à l’aise en parlant de ses livres préférés, de Thomas Mann à Gabriel García Marquez. Des grands classiques qui pourraient devenir les compagnons parfaits de vos lectures d’été, en vacances et tout au long de l’année.

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Emmy Awards 2025 nominationsLe palmarès littéraire de Pedro Pascal

Voici la liste des 6 livres préférés de Pedro Pascal et les raisons pour lesquelles il les a aimés :

1. Crime et châtiment de Fiodor Dostoïevski

Un double meurtre est commis par le protagoniste, Rodion Raskolnikov, poussé par la misère et l’hostilité sociale. Ses victimes sont une vieille usurière – dont le meurtre a été scrupuleusement prémédité – et sa sœur fragile et innocente, apparue sur les lieux du crime au mauvais moment. Crime et Châtiment explore le mythe de l’“homme supérieur” et en montre les limites, en racontant les tourments internes du protagoniste sur le chemin de la rédemption qui passe par la souffrance et l’amour de Sonia, une prostituée qui l’aidera à trouver la paix intérieure.

Fiodor Dostoïevski – Crime et châtiment

2. Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov

Complexe, mêlant satire, réalisme empreint de magie et réflexions philosophiques, ce roman se situe dans le Moscou des années 1930. Au cœur du récit, l’histoire d’amour entre le Maître – un écrivain marginalisé pour son roman sur Ponce Pilate – et une femme mariée qui le soutient et l’aime profondément.

3. Jane Eyre de Charlotte Brontë

Jane Eyre est une gouvernante anglaise, orpheline d’origine modeste, qui découvre l’amour grâce à son “maître”, Edward Rochester. À l’arrière-plan de ce qui pourrait être un roman sur la découverte des sentiments, il y a en réalité l’histoire tragique entre Edward Rodchester et Bertha, une femme arrachée à son pays d’origine et recluse comme folle dans une chambre du château de Thornfield Hall.

Charlotte Brontë – Jane Eyre

4. Cent ans de solitude de Gabriel García Marquez

Dans ce roman tumultueux aux allures de fable, Gabriel García Márquez raconte comment la grande famille Buendía poursuit son destin inéluctable. En toile de fond, Macondo, un village mythique perdu dans les marais, véritable paradigme de l’existence humaine. Dans cet univers de solitudes croisées, les héros tragiques voués à la défaite contrastent avec la solidité des personnages féminins qui exposent la réalité et son envers.

Cent ans de solitude de Gabriel García Marquez

5. À l’est d’Eden de John Steinbeck

Dans la Terre de Nod, à l’est du jardin d’Éden, où dans la Bible la progéniture de Caïn est allée s’installer – et qui correspond dans le roman de John Steinbeck à la vallée de la rivière Salinas en Californie du Nord – les histoires des familles Hamilton et Trask s’entrecroisent. Une saga qui s’étend de la guerre de Sécession à la Première Guerre mondiale et qui oppose le vieux Samuel Hamilton, immigré irlandais, et Cyrus Trask, ainsi que leurs fils Adam, Charles, et leurs petits-fils Aaron et Caleb (jumeaux nés de la mystérieuse Cathy Ames, réincarnation d’Ève et de Satan). L’histoire explore le mystère de l’identité, de l’amour et des conséquences tragiques du manque d’affection.

John Steinbeck – À l’est d’Eden

6. La Montagne magique de Thomas Mann

Un portrait fidèle de la société occidentale des premières décennies du XXème siècle. La Montagne magique est un chef-d’œuvre qui se déroule dans le sanatorium Berghof à Davos, en Suisse. Le jeune Hans Castorp y arrive en bourgeois respectable avide d’aventures, qui, au contact du microcosme du sanatorium, se trouve contraint d’évoluer : le contact avec la maladie, l’amour, le rationalisme et la joie de vivre remettent en cause son équilibre et le conduisent vers la renaissance. Un “pavé” de près de 800 pages à lire au moins une fois dans sa vie.

Thomas Mann – La montagne magique

Article initialement publié sur Vogue Italie