Dans quelques jours, il passera la main, débarquera pour de bon et restera à quai, achevant un tiers de siècle de présence et onze ans de mandat — le maximum autorisé — sur un bilan positif. Il a réussi à dépoussiérer l’institution, à la replacer en pleine lumière. Au moment de candidater, se souvient-il, Éric Ruf ne trouvait pas « normal que la Comédie-Française n’ait pas joué depuis plus de vingt ans au Festival d’Avignon ». Cette année, la troupe y joue. Dans le In, c’est désormais une habitude, mais aussi dans le Off.