La commission s’est réunie à la demande du président russe Vladimir Poutine pour élaborer des propositions sur l’utilisation de programmes provenant de « pays inamicaux ».

La liste des « pays inamicaux » comprend les États-Unis et tous les États membres de l’Union européenne.

L’interdiction des logiciels provenant de ces pays est une mesure supplémentaire qui restreint encore davantage la liberté en ligne des Russes.

Depuis l’invasion de l’Ukraine au début de l’année 2022, la Russie a considérablement renforcé la censure et le contrôle de l’internet. En juin, la Douma d’État, le parlement russe, a lancé un plan visant à commercialiser son propre programme de chat. Ce programme inclurait certains services gouvernementaux.

Hier/jeudi, la Douma a approuvé une loi qui pénaliserait la recherche de contenus « extrêmes » sur internet. Le terme « extrême » inclut les opposants politiques ultra-nationalistes et le mouvement LGBT. La même loi criminalise également l’utilisation de connexions VPN et le changement de carte SIM.

Les amendes vont de 5000 roubles (environ 55 euros) à 550.000 roubles (environ 5500 euros).

Meta, la société mère de Facebook, Instagram et Whatsapp, relève également de la classification « extrême » car elle serait critique à l’égard du Kremlin. De nombreux autres sites web, y compris ceux des médias occidentaux, étaient déjà bloqués et ne peuvent être ouverts sans une connexion VPN.