Nombre de caméras, rythme des installations, efficacité, secteurs les mieux dotés… Alors que le sujet de la sécurité revient sur le devant de la scène à l’occasion de la réforme de la police municipale, le collectif Une génération pour Marseille interpelle une nouvelle fois le maire (DVG) Benoît Payan sur le déploiement de la vidéosurveillance. « Nous vous demandons, une énième fois, de nous communiquer le plan municipal d’installation de la vidéoprotection. »

Un audit qui critique… la municipalité précédente

En réponse, la Ville rappelle les informations communiquées lors de la présentation, fin avril, en conseil municipal, du rapport de la mission d’information et d’évaluation de la vidéoprotection (MIE) réclamée par le groupe Une volonté pour Marseille (UVPM).

Selon ce rapport de 32 pages, que La Provence a pu consulter, l’audit réalisé par l’Inspection générale des services révèle plusieurs « écueils » concernant la stratégie de déploiement opérée jusqu’en décembre 2020, autrement dit sous l’ancienne municipalité de droite : « Pertinence de la répartition qui pouvait interroger », « faible utilisation » d’un certain nombre de caméras, couverture « inégale » des équipements publics…