La mairie les appelle des « pépites patrimoniales » : des biens qui lui appartiennent, ont une histoire mais un avenir à inventer. Il y en a deux à Château-Gombert : la Bastide, bâtisse du XVIIe siècle jusqu’alors scindée en plusieurs logements, et la Villa Athéna, maison de maître du XIXe vide depuis des années et que les collégiens de Malraux appellent « la maison hantée ».

Appels à projets 

Face à l’important coût de restauration de son patrimoine oublié, la Ville lance des appels à projets pour imaginer le futur de ses pépites. Si les cahiers des charges sont déjà établis pour certaines, ceux de Château-Gombert ont fait l’objet d’une concertation citoyenne. Les riverains, enthousiastes ou inquiets, ont ainsi pu donner leur avis.

À la Bastide, les Gombertois souhaitent par exemple voir « un lieu culturel », comme « une galerie d’art, un conservatoire de quartier ou une bibliothèque, qui fasse aussi salon de thé » pouvait-on lire parmi les réponses d’habitants en recherche d’un endroit « intergénérationnel » et « paisible » pour « créer du lien » et « faire revivre le village ».

Une « guinguette » ou « un petit coin bar pas cher » ?

À la Villa Athéna, on imagine plutôt quelque chose de « convivial », comme « un centre aéré ou une salle pour les jeunes », mais aussi « une guinguette » ou « un petit coin bar pas cher ». La proximité du parc éponyme lui confère aussi une vocation plus sportive : « une salle d’escalade » ou « un centre de relaxation ou de yoga ». Mais toujours « en y associant le théâtre Athéna ».

La mairie a promis de tenir compte de cette concertation pour l’élaboration d’un cahier des charges censé être prêt à la fin du mois d’avril.