Dans un contexte d’intensification des hostilités, Kiev propose un nouveau round diplomatique tandis que Moscou maintient sa pression militaire.
L’Ukraine a officiellement invité la Russie à reprendre les discussions diplomatiques la semaine prochaine. Cette initiative intervient après plusieurs mois d’impasse, les précédentes rencontres n’ayant abouti qu’à des échanges limités de prisonniers et de dépouilles militaires. Les pourparlers, organisés sous médiation internationale, n’avaient pas permis de progresser vers un cessez-le-feu durable.
Le président ukrainien a réaffirmé sa disposition à engager des discussions directes avec son homologue russe, estimant qu’une rencontre au sommet constituerait une étape indispensable pour envisager une résolution du conflit. Cette proposition survient alors que les positions des deux camps restent diamétralement opposées. Lors des dernières négociations, Moscou avait réitéré des demandes jugées inacceptables par Kiev, incluant des concessions territoriales majeures et l’abandon du soutien militaire occidental.
Du côté russe, le Kremlin a laissé entendre une ouverture conditionnelle à de nouvelles discussions, tout en poursuivant ses opérations militaires sur le terrain. Les frappes aériennes et les offensives terrestres se sont intensifiées ces dernières semaines, touchant plusieurs régions ukrainiennes. Des bombardements récents ont causé des pertes civiles et endommagé des infrastructures essentielles, notamment dans les oblasts de Dnipropetrovsk et d’Odessa.
Parallèlement, les sanctions internationales contre la Russie se sont durcies, ciblant notamment les exportations énergétiques, principale source de revenus du pays. Cette escalade économique et militaire complique la perspective d’une issue diplomatique, alors que les deux capitales affichent des positions toujours irréconciliables. Les prochains jours devraient révéler si cette nouvelle proposition ukrainienne peut ouvrir une brèche dans l’impasse actuelle.