Dans Nosferatu, diffusé ce samedi 19 juillet 2025 à 21h10 sur Canal+, le célèbre vampire a de nouveau soif de sang avec cette relecture réussie du classique allemand sorti en 1922, mettant en scène une Lily-Rose Depp aussi énigmatique que fantastique.
En 1922, le cinéaste allemand Friedrich Wilhelm Murnau veut adapter à l’écran Dracula de Bram Stoker. Mais comme il n’obtient pas les droits, il imagine le vampire Nosferatu dans ce qui restera comme l’un des premiers films d’horreur de l’histoire et un véritable chef-d’œuvre du cinéma. Plus d’un siècle après, l’américain Robert Eggers, à qui l’on doit The Witch, The Lighthouse et The Northman (qui a valu une intense préparation physique à Alexander Skarsgård), revisite le mythe avec brio dans son Nosferatu, diffusé ce samedi 19 juillet 2025 à 21h10 sur Canal+.
La surprise Lily-Rose Depp
À 26 ans, Lily-Rose Depp, la fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis, décroche ici le premier grand rôle de cinéma de sa carrière, après une entrée remarquée dans le monde des séries via The Idol. Et de quelle manière ! Elle brille ici sous les traits de la convulsive Ellen Hutter, une jeune femme tourmentée par la présence d’un être surnaturel et maléfique : le comte Orlok (Bill Skarsgård), un vampire ancien et terrifiant. Ce dernier cherche à la séduire après avoir piégé son mari, un clerc de notaire envoyé chez lui, en Transylvanie, pour finaliser une transaction immobilière. La créature est obsédée par Ellen, et sa venue en Allemagne entraîne une épidémie de peste. Talentueuse et charismatique, la jeune actrice apparaît comme l’un des grands atouts du film, son personnage étant davantage développé que dans les versions précédentes (celle de Murnau en 1922, et celle avec Isabelle Adjani en 1979), il devient même l’élément central de l’histoire. Ses crises de possession ne manqueront pas de vous effrayer ! L’autre grande force de ce Nosferatu est son atmosphère. Le film marque par sa mise en scène très travaillée, sublimée par une esthétique froide et gothique, typique du réalisateur. Ainsi, Robert Eggers s’amuse avec la caméra et les jeux de lumière.
Nosferatu, un conte gothique… et mythique !
Retenons notamment ce superbe plan nocturne où l’inquiétante demeure du comte Orlok à peine éclairée par la lune se dresse au loin. Et que dire de la créature à la silhouette cadavérique et aux crocs acérés qui se révèle très intimidante au travers de séquences parfois sanglantes, mais aussi profondément dérangeantes ? Voilà un remake qui ne manque assurément pas de mordant !