Après 3 ans d’étude en école de management hôtelier, Justine Chapeau, réunionnaise de 25 ans, a débuté une reconversion professionnelle dans le domaine de la pâtisserie et occupe désormais un poste de pâtissière pour la maison Cédric Grolet à la boutique Opéra (Paris). Un véritable « tremplin » pour le début de sa carrière professionnelle selon elle.

Justine Chapeau a effectué toute sa scolarité dans le sud de l’île et a par la suite intégré un Bachelor à l’école VATEL (école de management hôtelier).

Un parcours atypique

Après ses 3 ans de Bachelor, Justine a pris son envol pour l’Angleterre et a touché a une pluralité de postes à responsabilités dans le domaine de l’hôtellerie :  » J’occupais le poste de cheffe de rang au Midsumer House, avant d’intégrer l’équipe du Graduate Hotel du groupe Hilton en tant que Responsable Bar & Restaurant de l’hôtel ». Suite à cela, elle a pris la décision d’entamer une reconversion professionnelle en se tournant vers le domaine de la pâtisserie lui permettant également de revenir à la Réunion pour s’exercer dans ce domaine :  » j’ai entamé une reconversion professionnelle dans la pâtisserie, ce qui m’a permis de rentrer sur mon île, me ressourcer et débuter dans la pâtisserie ». 

Une Réunionnaise avec Cédric Grolet 

Après avoir travaillé pour Cyril Gaidela (champion de France de dessert) pendant 2 ans, Justine a saisi l’opportunité de travailler pour Cédric Grolet. Célèbre pâtissier français qui réunit une communauté de presque 20 millions d’abonnés sur ses différents réseaux sociaux, Cédric Grolet attire des centaines de personnes chaque jours dans ses boutiques aux quatre coins du monde pour gouter ses pâtisseries signatures : les fruits en trompe-l’oeil.

Travaillant depuis maintenant 3 ans pour la maison, elle a du s’adapter au caractère singulier de la maison Grolet :  » j’apprends les spécificités de la maison Cédric Grolet, plus précisément à la boutique Opéra, notamment les pochages en forme de fleurs. La carte change au fil des saisons ce qui permet au chef d’innover sur l’aspect visuel et gustatif des pâtisseries en proposant des produits de grande qualité. C’est une manière pour nous de nous remettre en question et d’acquérir de nouvelles techniques et un savoir faire spécifique à la maison Cédric Grolet ». 

La Réunion, un manque 

Justine qui a du quitter son île pour raisons professionnelles, s’est rapidement adaptée au style de vie parisien appréciant les opportunités que la ville lui offre mais parle tout de même d’un « manque » de son île natale : « ce qui me manque le plus à la Réunion ce sont les moments de partage avec mes proches, la proximité avec la nature, la vraie cuisine réunionnaise et la simplicité des gens ». Elle termine par : « quand mi rent mon case mi apprécie ! »