La municipalité a fait le choix de mettre en vente la demeure historique du recteur de l’Académie de Bordeaux. Une décision justifiée par les frais importants que nécessiteraient une conversion du lieu en espace recevant du public, affirmation qui ne passe pas auprès de l’opposition. Premier volet de notre série d’été : « Patrimoine à la trappe ».
Margaux Bégards
Publié le 16 juillet 2025 ·
Imprimé le 20 juillet 2025 à 08h38 ·
5 minutes
A vendre, hôtel particulier avec cour d’honneur dans l’hyper-centre de Bordeaux. Situé au 29 cours d’Albret, face au Musée des Beaux-Arts, l’Hôtel de Basquiat était jusqu’il y a peu la résidence des recteurs et rectrices de l’Académie de Bordeaux. Il est aujourd’hui mis en vente par la municipalité.
Depuis sa prise de fonctions, la majorité écologiste de Pierre Hurmic s’est lancée dans un état des lieux de son patrimoine municipal. Ce recensement a permis de mettre en lumière le loyer assez faible de ce joyau du XVIIIe qu’est l’Hôtel de Basquiat : l’Education Nationale ne payait que 43 000 euros à l’année, quand les Domaines réévaluent le loyer à 115 000 euros par an.
La Mairie propose alors d’échelonner la remise à niveau sur six ans, une solution refusée par le Rectorat et le Ministère qui, dans l’objectif de faire des économies, choisissent de quitter les lieux à la rentrée 2024.
Seulement, ce bien est un poids pour la Mairie, et ce, pour plusieurs raisons : protégé au titre des monuments historiques depuis 1959, à l’intérieur comme à l’extérieur, il est soumis à bon nombre de restrictions, ce qui complique sa rénovation, et par extension sa mise aux normes pour une ouverture au public. De plus, le lieu ne comporte aucun accès pour personne à mobilité réduite (PMR).
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