« C’est clairement en France la première grève dans une salle d’escalade », assure Guillaume Maudet. Le syndicaliste, qui suit le secteur privé du sport au sein de la Ferc-CGT, a assisté aux négociations menées ce mardi 1er avril, sur le site de Climb Up, à Aubervilliers. La cessation du travail de deux jours, qui s’est déroulée le week-end des 29 et 30 mars, a été conduite par les équipes de « la plus grande salle d’escalade indoor du monde », comme le groupe qui l’a ouverte en 2022 aime à la décrire.

L’infrastructure et son personnel traversent un trou d’air dans un marché qui connaît peut-être sa première crise de croissance, dixit Guillaume Maudet. « C’est probablement le moment où l’on atteint le plateau pour les salles d’escalade en termes de présence en région parisienne, estime-t-il. Il y a un enjeu sur les conditions de travail dans les différentes enseignes. On a eu énormément de retours de personnes qui ont eu vent de cette grève et qui sont dans des conditions similaires. »