À compter du 21 juin 2025, la zone à trafic limité (ZTL) sera mise en œuvre en Presqu’île de Lyon.
Une transformation majeure du plan de circulation, actée par la Métropole, la Ville de Lyon et Sytral Mobilités. Objectif affiché : « créer un environnement attractif et convivial, pour les résidents, les commerces et les visiteurs. »
Ainsi, comme annoncé, seuls les « ayants-droit permanents et occasionnels » pourront accéder au périmètre en véhicule motorisé : habitants, commerçants, artisans, livreurs professionnels identifiés, services publics, taxis, professionnels de santé et personnes à mobilité réduite. Les autres devront adapter leurs usages, avec des solutions proposées à partir du 22 avril.
Dans ce nouveau dispositif, les deux-roues motorisés – scooters thermiques ou électriques – font bien partie des véhicules exclus. Cela concerne notamment les livreurs de repas à domicile type Uber Eats ou Deliveroo, très présents aujourd’hui autour de la rue de la République ou des artères commerçantes de la Presqu’île.
En effet, de part leur mobilité imprévisible, ces derniers ne figurent pas parmi les personnes autorisées à circuler en Presqu’îles. Valentin Lungenstrass, adjoint à la Ville de Lyon chargé des mobilités, confirme que « les livreurs de repas en deux-roues motorisé ne sont pas des ayants droit, ils devront donc être à vélo. »
La question du contrôle reste sensible : des bornes escamotables seront installées aux cinq points d’entrée de la zone, mais elles ne bloquent pas les deux-roues. « Sur les deux-roues, le seul moyen de les contrôler, c’est de faire des opérations régulières de contrôle qui seront effectuées par la police municipale, il n’y a aucun autre moyen de contrôler les deux-roues », ajoute l’élu.
Mieux vaudra pour les livreurs de s’adapter au vélo, sans quoi les restaurateurs risquent de voir une baisse des commandes… et les habitants une diminution de l’offre disponible dans ce secteur très fréquenté.