Communiquer pour mieux se faire accepter.
C’est officiel depuis ce lundi soir, Valentin Rongier est un joueur du Stade rennais, et le communiqué des ultras bretons publié un peu plus tôt dans la journée n’a rien changé à la finalisation du transfert du milieu de terrain français.
L’ancien capitaine du FC Nantes, rival des Rouge et Noir, est revenu dans une vidéo publiée sur la chaîne Youtube du SRFC sur l’époque où il chambrait allègrement le club, notamment en se chamaillant à distance avec M’Baye Niang. « Il y en a qui sont contre ma venue, il y en a qui sont pour, c’est la règle du jeu. C’était il y a longtemps, c’était un contexte différent, j’étais un joueur de Nantes, explique-t-il. Quand on est passé au centre de formation, que ce soit à Rennes ou à Nantes, on essaie de cultiver un peu cette rivalité et ce derby. Si vous reprenez mes propos, ça a toujours été bon enfant et je n’ai jamais voulu manquer de respect à l’institution Rennes ou ses supporters. »
Pas sûr que les justifications plaisent aux supporters nantais, en colère de voir un ancien chouchou enfiler le maillot rouge et noir. « Si certains se sont sentis blessés ou offensés par mes propos, je suis navré, continue Rongier. C’est aussi ce qui fait la beauté de notre sport et de ces derbys, ces petites piques et ces chambrages. »
Dans la même veine, encore : « Pour moi, ça se perd un peu et je trouve ça dommage. Aujourd’hui, on ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien faire. Vous vous rendez compte les proportions que ça prend pour des petits chambrages ? C’est pour ça que je suis déçu de voir la tournure que ça prend. C’est ça le foot, c’est ça la vie, on a le droit de rigoler. Je ne regrette pas mes propos, maintenant je suis ici pour représenter le Stade rennais. Je demande juste aux gens de me laisser faire mon travail, me donner à 1000% comme je l’ai toujours fait dans ma carrière et aider Rennes à retrouver sa place le plus rapidement. »
Le derby à la Beaujoire en septembre s’annonce déjà bouillant.
Les ultras rennais refusent l’arrivée de Valentin Rongier