Après une belle carrière de 35 ans, au sein de la Marine nationale, chargée d’histoires, d’aventures et d’émotions, le contre-amiral Guillaume Merveilleux du Vignaux, au commandement du Pôle école Méditerranée (PEM) depuis 2022, cède aujourd’hui son poste, au contre-amiral David Samson.

Engagé volontaire comme matelot en 1987, ce dernier choisit la spécialité de navigateur timonier. Après un début de carrière intense, marqué par la mission Néréides dans le golfe Persique, puis deux opérations extérieures au Liban, il participe aux expérimentations nucléaires dans le Pacifique à bord du Bougainville en 1990.

La frégate Jean de Vienne, la Jeanne d’Arc, puis la frégate Surcouf, l’aviso Jean Moulin et la frégate Cassard, seront ses bâtiments formateurs. Jusqu’en 2002, date à laquelle il est désigné ingénieur responsable de bâtiments au service de soutien de la flotte de Toulon, assurant le soutien technique et logistique d’une vingtaine de navires de guerre.

Promu contre-amiral en 2022, il entame alors, une carrière de dirigeant. En 2024, le contre-amiral David Samson est nommé directeur du centre d’études stratégiques de la Marine et délégué au rayonnement pour le chef d’état-major de la Marine. À cette occasion, il crée des réseaux de chercheurs.

Aujourd’hui, à l’aube de la rentrée 2025, le contre-amiral David Samson, est nommé commandant du Pôle École Méditerranée de Saint-Mandrier. Le voici donc à la tête du plus grand centre de formation de la Marine, composée de six écoles.

« 800 acteurs permanents »

« Au PEM, explique-t-il, je découvre des équipes impliquées et passionnées, heureuses de transmettre leurs connaissances. J’y découvre aussi des supports modernes d’apprentissage, de formation et de sport. Le PEM est un équipage multicomposite, de huit cents acteurs permanents. Le premier des trois défis que je devrais relever, sera de continuer à faire du PEM un outil de formation d’avant-garde. Le second défi sera de prodiguer des formations aux services des opérations. Le PEM doit être en effet l’école au service des opérations de la Marine. Le troisième défi, et non des moindres, est de faire de ce passage en école, un moment exceptionnel pour les huit mille élèves et stagiaires que nous formons ici chaque année. Ce passage doit apporter de la fierté à nos marins, un sentiment collectif d’utilité et de cohérence avec ce qui les attend à bord. Nous allons conjuguer le savoir-faire avec le savoir-être. »

L’année prochaine, la Marine nationale célébrera une étape importe de son histoire, son 400e anniversaire d’existence. Une année qui sera certainement ponctuée d’événements majeurs dans les rangs.