James Vowles a révélé que Williams est toujours en quête d’une solution permanente à ses problèmes de refroidissement sur sa F1 2025 alors que les rustines utilisées jusqu’ici ont surtout contribué à lui coûter de la performance.
Alexander Albon et Carlos Sainz ont tous les deux été régulièrement victimes de soucis de surchauffe moteur, notamment en Espagne, au Canada et en Autriche. Le Thaïlandais a en effet été contraint d’abandonner à Montréal et Spielberg, alors que l’Espagnol a également été victime de freins récalcitrants.
Williams ayant désormais largement orienté son travail vers 2026, chaque opportunité à saisir en 2025 est cruciale pour espérer progresser dans la hiérarchie, avec l’accent mis sur une bonne exécution des week-ends au volant d’une monoplace qui évoluera peu. En ce sens, l’abandon vécu par Albon en Autriche a été particulièrement douloureux, d’autant plus que la dynamique de certaines écuries, comme Stake Sauber, est très positive actuellement.
Si Vowles estime que la structure qu’il dirige a pour le moment réussi à contenir ses problèmes, elle sacrifie une partie du potentiel de sa F1 dans le processus : « Nous avons clairement été gênés par ce problème de refroidissement qui nous affecte depuis plusieurs courses, mais qui s’est probablement fait davantage sentir lors de l’abandon en Autriche, alors que nous étions en très bonne position. »
James Vowles, le directeur de Williams.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
« Nous avons beaucoup travaillé lors des EL1 [à Silverstone], avec un programme différent de celui de la plupart des voitures afin de résoudre ce problème, et nous avons fait quelque chose de différent entre les voitures d’Alex et de Carlos. »
« Nous avons mis en place des solutions qui nous permettent de mener la voiture à bon port, mais cela se fait au détriment des performances. Idéalement, nous recherchons des solutions qui nous permettront de ne rien sacrifier en termes de performances pour l’avenir, et l’équipe y travaille d’arrache-pied. »
Même si Vowles n’est pas entré dans les détails, une partie de la solution réside pour l’instant dans des ouvertures plus grandes qui assurent un meilleur refroidissement mais qui, en retour, dégradent la performance aérodynamique de la FW47. Williams disposera normalement à Spa, lors du GP de Belgique (25-27 juillet), d’une évolution modeste afin d’aider sur ce plan et d’essayer de relancer la dynamique.
« Nous aurons une petite évolution à Spa, mais ce que nous devons vraiment faire, c’est simplement tirer le meilleur parti des performances de la voiture dont nous disposons », a-t-il ajouté. « Il y a encore des points à marquer d’ici la fin de l’année, il faut donc veiller à bien exécuter nos week-ends et saisir toutes les occasions qui se présenteront. Il y a plusieurs très bonnes courses qui nous attendent et il s’agit maintenant de tirer le meilleur de la voiture. »
Avec Filip Cleeren
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