Le gouvernement britannique a annoncé des détails sur ce qu’ils appellent «la meilleure affaire du monde», l’aide à augmenter les revenus des auteurs-compositeurs en herbe et des artistes hérités, mais l’industrie de la musique dise que beaucoup plus de choses doivent être faites ».
Aujourd’hui (mardi 22 juillet), le Department for Culture, Media and Sport (DCMS) a annoncé un «coup de pouce majeur pour les créateurs de musique britannique» en partageant de nouvelles mesures pour soutenir les artistes hérités, les auteurs-compositeurs et les musiciens de session. Ils affirment que les changements – en partenariat avec les grands labels – «offriront des dizaines de millions de livres dans de nouveaux investissements pour soutenir les musiciens d’ici 2030, récompensant les artistes pour leur travail et stimule la croissance».
Soutenu par UK Arms of Major Labels Universal Music Group, Sony Music Entertainment et Warner Music Group, les plans avancés par le Creator Remunération Working Group (CRWG) – présidé par le ministre des Industries Creative Sir Chris Bryant – incluent un nouveau cadre pour la renégociation des contrats par des artistes qui ont signé des accords d’enregistrement avant le streaming, ainsi que pour rabaisser leur travail existant grâce à la division.
Non seulement cela, mais le CRWG et les principaux labels ont révélé des plans pour soutenir les auteurs-compositeurs et les compositeurs via le paiement des diems et des dépenses pour les séances d’enregistrement. L’industrie phonographique britannique (BPI) et le syndicat des musiciens ont également convenu d’une augmentation des frais de musiciens de session allant jusqu’à 40% pour les séances pop et 15% pour le classique pour s’assurer qu’ils sont plus assez payés pour leur travail.
«Le streaming a totalement révolutionné la façon dont le public découvre et apprécie la musique, et comment les artistes se connectent avec leurs fans à travers le monde», a déclaré la secrétaire à la culture Lisa Nandy. «Mais nous avons entendu dire haut et fort des créateurs que davantage doit être fait pour nous assurer qu’ils sont assez rémunérés lorsque leur travail est utilisé sur les plateformes de streaming.»
Elle a ajouté: « C’est pourquoi je suis ravi que l’industrie ait convenu de ces nouvelles mesures, qui contribueront grandement à s’assurer que nos artistes et créateurs talentueux sont correctement récompensés pour leur travail acharné, tout en stimulant la croissance grâce à notre plan de changement. »
La foule pour les Maccabees vive à Glastonbury 2025. Crédit: Derek Bremner pour ZikNation
À un moment où les artistes ont du mal à gagner leur vie plus que jamais, la pression monte pour voir que les échelons supérieurs de l’industrie musicale remboursent la base pour s’assurer que le pipeline de talents reste ouvert. Comme Sir Chris Bryant MP l’a dit ZikNationDes mesures doivent être prises pour se déplacer avec un paysage en constante évolution.
« Nous étions à une époque de piratage illégal, et c’était un désastre pour tout le monde », a-t-il déclaré ZikNation. «Non seulement nous avons vu une baisse spectaculaire dans le montant d’argent que les artistes individuels, mais aussi le montant d’argent que les maisons de disques faisaient également.
«Ensuite, nous avons déménagé dans le monde du streaming, ce qui est évidemment meilleur que le monde du vol illégal, mais il offre toujours de réels défis. Près de la moitié des artistes au Royaume-Uni gagnent moins de 14 000 £ par an. Ce n’est tout simplement pas suffisant pour vivre.»
Sir Chris a expliqué comment le paysage faisant face aux artistes hérités n’était pas reconnaissable à partir du moment où ils ont peut-être signé leur accord avec les maisons de disques et les éditeurs.
« L’une de mes préoccupations a été les artistes hérités: des artistes qui sont importants dans le monde du streaming et parfois leur travail revient soudainement dans une importance, mais ils gagnent à peine quelque chose du streaming parce qu’ils sont toujours sous contrat hérité », a-t-il déclaré. «Ce que nous avons fait par le biais du groupe de travail de rémunération du créateur, c’est essayer d’amener les maisons de disques à essuyer de préférence tous les soldes en retard. S’ils ne le font pas, puis renégocier avec des artistes hérités afin qu’ils ne soient pas sur cinq, six, sept pour cent de taux de redevance sont sur quelque chose de plus comme 25 à 30%. Ce serait ce qu’ils seraient en train de signaler un nouveau contact aujourd’hui.
«Ce dont je suis vraiment content, c’est que le BPI – qui représente toutes les maisons de disques, à la fois grandes et petites – a produit un ensemble de principes que toutes les étiquettes disent qu’ils vont s’inscrire. Ils peuvent obtenir plus de flux, mais il est inutile d’obtenir plus de flux si vous n’obtiendrez plus de salaire.
Sir Chris a ajouté: « Je suis convaincu que dans un an, lorsque nous faisons une revue de tout cela, nous pourrons dire: les artistes hérités obtiennent une meilleure affaire, ils sont plus payés, ils pourront renégocier leurs contrats si c’est ce qu’ils veulent. »
Kate Nash se produit lors du lancement du rapport annuel du Music Venue Trust pour 2024. Crédit: Music Venue Trust / Press
Le député a également expliqué comment les «auteurs-compositeurs obtiennent souvent une affaire vraiment difficile» – et ces étapes étaient en cours pour qu’ils ne sortent pas de leur poche.
« Même s’ils obtiennent une avance du label ou des éditeurs, ils finissent par devoir venir pendant de longues journées et des distances et ils sont complètement hors de poche et ne peuvent pas joindre les deux bouts », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi je suis vraiment content que pour la première fois, les Big Labels se sont engagés à 75 £ plus les dépenses par Diem pour les auteurs-compositeurs. Sony Music UK met également 100 000 £ par an dans un programme spécial pour les auteurs-compositeurs en partenariat avec l’Ivors Academy. »
Lorsqu’on lui a demandé si le CRWG avait eu des conversations avec des géants en streaming de musique – après que Spotify a suscité des critiques d’artistes après avoir affirmé qu’ils avaient versé 7 milliards de livres sterling de redevances, avec une controverse croissante de rémunération pour les créatifs – Sir Chris a admis que l’aspect était «le plus difficile pour moi et ce n’était pas dans notre remise ici».
« L’accord qu’ils concluent est mondial avec Spotify, Apple et YouTube », a-t-il déclaré. «Il est difficile pour le Royaume-Uni de les forcer à arriver à un ensemble de dispositions différentes. Mais regardez, il y a un argument selon lequel si cela ne fonctionne pas et ne livrez pas pour les musiciens au Royaume-Uni, nous devrions chercher à introduire une clause de rémunération équitable dans la loi sur le droit d’auteur. C’est toujours notre pouvoir de backstop si c’est là que nous devons aller.»
«Je pense honnêtement que cette affaire que nous avons conclu ici au Royaume-Uni est la meilleure affaire qui soit dans le monde. Je veux m’assurer que tout le modèle de musique au Royaume-Uni est mieux rémunéré. Nous avons certains des contenus musicaux les plus forts au monde, et nous voulons nous assurer que les gens peuvent prospérer dans ce domaine.
Westside Cowboy Live à Glastonbury 2025. Crédit: Derek Bremner pour ZikNation
Le Conseil des fabricants de musique – qui représentent la Ivors Academy, la Coalition Artists, The Musicians ‘Union, The Music Producers Guild et le Music Managers Forum. – a répondu aux nouvelles, raconter ZikNation Que même si l’aide et le soutien du gouvernement ont été grandement appréciés, les problèmes de longue date de l’inégalité de streaming restent largement non résolus.
« Nous veillerons à ce que nos membres soient pleinement conscients des initiatives dirigées par le label pour sortir de ce processus et bien accueillir le nouvel engagement par des étiquettes pour payer des diems pour les auteurs-compositeurs, en veillant à ce que les auteurs-compositeurs ne soient pas laissés à l’abri », a déclaré un porte-parole ZikNation. «Les principaux labels ont confirmé qu’ils ne feraient pas passer le coût de ces indemnités par rapport aux artistes en vedette et il est essentiel que ce principe soit adopté dans toute l’industrie.»
Ils ont poursuivi: «Au cours de la prochaine année, nous soutiendrons les fabricants de musique pour tester ces initiatives et s’ils peuvent apporter des changements significatifs. Les principaux étiquettes ont fait des estimations audacieuses sur la valeur et l’impact de ces initiatives – mais nous ne sommes pas convaincus qu’ils peuvent être étayés.
«Néanmoins, nous travaillerons de bonne foi avec le gouvernement pour mesurer l’impact réel de ces dispositions au cours des 12 prochains mois. Nous aurons besoin du soutien et de l’engagement de nos membres pendant que nous cherchons à le faire, et communiquerons avec les membres des cinq organisations CMM sur la façon dont ils peuvent aider.»
Cependant, le CMM a fait valoir que «beaucoup plus de choses doivent être faites».
«En 2021, le comité sélectif de la culture, des médias et du sport du Parlement a soulevé plusieurs questions fondamentales concernant le modèle commercial de streaming, appelant à« une réinitialisation complète »», ont-ils ajouté. «Ces problèmes restent largement non résolus, car les principaux labels disent qu’ils ne résoudront pas les inégalités systémiques dans la façon dont le streaming fonctionne volontairement.
«Cela signifie que notre loi sur le droit d’auteur ne parvient actuellement pas à autonomiser et à protéger les créateurs humains du Royaume-Uni en raison des politiques inéquitables des principaux droits.
Plus tôt cette année, Sir Chris et le gouvernement ont confirmé un plafond de prix pour les rabatteurs et la consultation dans la billetterie et les prix dynamiques. Avec la base du Royaume-Uni souffrant de «l’effondrement complet de la tournée» avec un lieu fermant toutes les deux semaines, il y a également une pression croissante pour que l’industrie musicale montre «Tangible Progress» dans le travail vers un prélèvement de billets pour les artistes et les lieux de la moitié de 2025.