Les syndicats représentant les agents publics dénoncent les « jalons austéritaires » posés par François Bayrou, après l’annonce de suppressions de postes et d’une nouvelle année blanche en matière salariale.
Parmi les nombreux mécontents qu’a faits le discours de François Bayrou le 15 juillet, les fonctionnaires occupent une place de choix. Alors qu’il s’offusquait déjà au printemps dernier de la hausse de 6 % de la masse salariale de l’État l’année dernière, l’hôte de Matignon a annoncé que la fonction publique serait mise au même régime que tout le monde pour ce qui est de l’année blanche. Autrement dit, qu’elle n’aurait pas droit à une revalorisation salariale.
Ne s’arrêtant pas là, il a aussi prévu la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires et le non-remplacement d’un agent public sur trois partant à la retraite à partir de 2027. « C’est un empilement de mauvaises nouvelles », se désole Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-fonction publique. D’abord parce que le point d’indice qui détermine le niveau de rémunération des fonctionnaires n’a pas été revalorisé depuis deux ans. « Nous n’avons obtenu aucune mesure salariale ni garantie contre les pertes de pouvoir d’achat…
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