Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi, pendant plusieurs années, un large panel de volontaires âgés de 25 à 75 ans. Ils ont régulièrement prélevé et analysé des échantillons sanguins, cutanés, buccaux, nasaux et même fécaux. Objectif : surveiller les évolutions de milliers de molécules et micro-organismes influant sur notre santé.
Les âges en question
Le premier « coup de vieux » est observé autour de 44 ans. À cet âge, notre organisme change dans sa manière de métaboliser la caféine, l’alcool ou encore les graisses. Résultat : digestion plus difficile, cholestérol en hausse et prise de poids. Ce ralentissement s’accompagne aussi souvent d’un vieillissement visible de la peau, avec une perte d’élasticité du tissu conjonctif, et des rides plus creusées.
Le second tournant a lieu vers 60 ans. Cette fois, ce sont surtout les défenses immunitaires, la fonction rénale et le métabolisme des sucres qui sont impactés. Le risque de maladies chroniques augmente comme les infections, les cancers, les diabètes de type 2, les troubles cardiaques augmente.
Des gestes simples pour mieux vieillir
Ces découvertes rappellent l’importance de la prévention. Il est possible d’agir pour limiter les effets de ces « sauts » biologiques : alimentation équilibrée, activité physique régulière, sommeil de qualité, arrêt du tabac, modération sur l’alcool. Ces bonnes habitudes permettent de vieillir en meilleure santé et de préserver son bien-être plus longtemps.