Un produit chimique a été accidentellement déversé dans un local à déchets de l’établissement Jules Verne. Aucune victime n’est à déplorer. Les opérations chirurgicales prévues ce mercredi sont maintenues.

Plus de peur que de mal. La clinique nantaise Jules Verne, située route de Paris, a été touchée par un déversement accidentel d’un produit chimique dans un local à déchets d’un bloc opératoire. Mardi en fin d’après-midi, 36 pompiers sont intervenus pour gérer la situation. «Vers 17h30, une personne qui se trouvait dans le local a été gênée par l’odeur. Elle a donc prévenu la sécurité et par mesure de précaution, l’intervention des pompiers a été sollicitée», rapporte Nathalie Urvois, chargée de communication de groupe Hospi Grand Ouest, dont fait partie l’établissement.

Sur place, les secours ont pu neutraliser les émanations du produit chimique provenant d’un fond de bonbonne, afin d’écarter toute dangerosité. Le produit écoulé est «utilisé comme désinfectant et composé d’acide acétique et de peroxyde d’hydrogène», précise le service départemental d’incendie et de secours de Loire-Atlantique dans son bilan d’intervention.


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Pas d’évacuation

L’événement n’a pas entraîné d’évacuation générale de la clinique. «L’activité des blocs opératoires ainsi que des salles de réveil a pu être maintenue le temps de l’intervention», détaille le SDIS dans son compte rendu envoyé mardi soir. Les patients qui séjournaient en ambulatoire, c’est-à-dire pour la journée, ont été invités à rentrer chez eux, étant donné l’heure, en empruntant une autre sortie. Par ailleurs, «les 18 personnes incommodées par l’odeur du produit ont été vues par les services d’urgence. Trois ont été mises sous oxygène et ont pu rentrer chez elles deux heures plus tard», complète la responsable communication Nathalie Urvois, jointe par téléphone.

Ce mercredi matin, le local à déchets et trois blocs opératoires l’entourant sont temporairement fermés le temps des investigations. Cette mesure a été prise «pour à la fois comprendre ce qu’il s’est passé et mettre en place le nettoyage et la mise en conformité du local». En attendant, les opérations prévues initialement sur ces zones ont été transférées dans d’autres blocs de la clinique, l’activité estivale plus calme le permettant.

Cet incident n’est pas sans rappeler celui du 27 juin, au sein du laboratoire Bioliance, faisant partie des locaux de la Polyclinique Santé Atlantique de Saint-Herblain en périphérie nantaise. Ce jour-là, des pompiers avaient été mobilisés pour une fuite de produits chimiques liée à un débordement d’une cuve de liquide basique. Cela avait provoqué une réaction chimique et un nuage de vapeur nécessitant l’évacuation de 30 personnes mais à nouveau, aucune victime n’avait été recensée.