Après une ascension du Mont Ventoux sublimée par le soleil, c’est sous la pluie que les coureurs de cette 112e édition du Tour de France ont terminé. Maillot Vert de meilleur sprinteur sur le dos, l’Italien Jonathan Milan (Lidl-Trek) est venu s’imposer dans la capitale de la Drôme, à Valence, devant l’ancien vainqueur sur les Champs-Élysées, le Belge Jordi Meeus (Red Bull BORA-Hansgrohe), et le Danois Tobias Lund Andresen (PicNic PostNL). Ce dernier participe à son premier Tour de France à tout juste 22 ans. Après des premiers sprints visant à lancer son coéquipier Pavel Bittner, le vainqueur de la Surf Coast Classic cette saison est venu chercher le premier podium de sa carrière sur les routes du Tour. Une belle récompense pour le jeune coureur de 22 ans, coéquipier de Warren Barguil et d’Oscar Onley dans la formation PicNic PostNL, qui s’est exprimé après l’arrivée sur cette 3e place.

 

« Je pense qu’on a tout bien fait aujourd’hui… »

« J’avais dit en arrivant sur le Tour que je serais très content de repartir avec un top 3, mais c’est difficile d’être heureux aujourd’hui car j’ai eu cette opportunité à cause de la chute de mon sprinteur. Donc aujourd’hui, je n’ai pas vraiment l’impression de mériter ce podium, c’est surtout dû à la chute, et j’en ai un peu profité. C’est un sentiment mitigé. Milan et Merlier sont les meilleurs. Milan est l’un des meilleurs sprinteurs au monde, une vraie force de la nature, donc pour moi, c’est quasiment impossible de le battre sur un sprint comme celui-là. C’était une arrivée chaotique. Avec la pluie, on essaie d’éviter les chutes, c’était dangereux et difficile. Il faut vraiment une équipe pour t’épauler dans des journées comme celle-là. Chaque rond-point est très risqué, donc il faut être bien placé pour ne pas tomber.

Je pense qu’on a tout bien fait aujourd’hui. On a bien passé tous les points clés, les ronds-points. Malheureusement, il y a quand même eu une chute, même à l’avant, mais je pense qu’on a fait tout ce qu’on pouvait pour éviter le chaos. Les prochains jours, ce sera juste survivre, pour moi et les autres lanceurs. Et bien sûr, on a Oscar [Onley] qui est prêt à tenter sa chance dans les deux prochaines étapes », conclut Tobias Lund Andresen, au micro de l’organisation.

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