La Biarritz Cup, c’est aussi la Town Cup, une compétition, messieurs et dames, que les meilleurs amateurs du pays rêvent de disputer. Ce lundi 21 juillet, c’était le premier tour de la Town Cup, qui a vu s’affronter des golfeurs de très bon niveau, aux index compris entre 0 et 7,4. Un peu avant 9 heures, sous la pluie et entre deux bourrasques de vent, le Parisien Thierry Caen et le Biarrot Mathieu Reberg se sont élancés en duo sur le parcours du golf du Phare. Objectif : jouer dans le par, approcher les 69 pour avoir une chance, en ce premier jour, de passer le cut à l’issue des deux premiers tours.
« C’est l’objectif suprême, sourit Thierry Caen, une dizaine de participations à la compétition biarrote. Je n’ai jamais réussi à passer le cut et cette année, j’y crois ! » À l’arrivée du dernier trou, les deux hommes se sont serré la main. « C’est costaud, il a été solide, dans des conditions de jeu délicates », a dit Mathieu Reberg, à propos de son « partenaire » d’un jour. Lequel lui a retourné le compliment : les deux golfeurs terminent à 75, une belle performance compte tenu de la pluie mais surtout du vent.
Les deux golfeurs terminent à 75, une belle perf compte tenu de la pluie mais surtout du vent.
Ch. B.
« Vent de face »
« C’est l’ennemi des golfeurs, c’était difficile avec le vent de face, sur un parcours de cette trempe, il faut garder les nerfs solides, c’était assez usant », analyse Thierry Caen, Angloy d’adoption et compagnon de longue date d’une Bayonnaise. Son partenaire a moins bien débuté avant d’aligner les coups dans le par et les birdies. « C’est un sport mental, je pense que notre score est pas mal compte tenu des conditions mais il faudra faire mieux demain (mardi 22 juillet, NDLR) pour espérer faire partie des 36 joueurs retenus au premier cut (et 12 pour jouer la phase finale, NDLR). »
Comme pas mal de golfeurs, Thierry Caen a d’abord joué au tennis, où il a été 2e série avant de se lancer dans le golf et d’être handicap 4,7. « Aujourd’hui, je joue bien plus au golf qu’au tennis ! Mes qualités ? Je suis un joueur assez régulier, je putte bien, je suis bon en approche, et ici, sur ces greens que j’adore, j’espère que cela me permettra de décrocher le pompon : si je passe le cut, ce sera la plus belle perf de ma (modeste) carrière », conclut-il le sourire aux lèvres.