Vous êtes-vous renseigné auprès de Matthieu Pavon sur la vie aux États-Unis, sur cette façon de vivre différemment son métier de golfeur pro ?
Oui, on en a déjà parlé pas mal de fois. Lui, sa maison est sur un golf, il fait toujours beau, avec toujours de bonnes conditions… Il a des partenaires d’entraînement assez sympas aussi ! Tout est différent. Mais il faut le mériter. Et cela passe par le travail. Si j’attrape une carte, j’essaierai d’en profiter le plus possible. Après, il faut voir comment sur place ça se passe. Tous les Européens se plaignent du fait que c’est assez solitaire comme vie. Moi, je n’ai pas trop à me plaindre car je suis aussi assez solitaire de base (rires). Il faut voir comment gérer les jours entre les tournois. D’autant que la catégorie qu’on hérite en passant sur le PGA Tour, c’est un peu comme une catégorie Q-School en Europe. On ne sait pas tout le temps quand on rentre, certains peuvent entrer dans le champ et pas vous… Il faut voir le moment venu.

 Quel va être votre calendrier pour les prochaines semaines ?
Je monte vendredi à Tignes avec David Baudrier (son préparateur physique) et ma famille pour un stage physique. Je reprendrai ensuite au Danemark (14-17 août). Je ne joue pas le British Masters (21-24 août) et j’enchaîne après avec Crans (Omega European Masters, 28-31 août), l’Irlande (4-7 septembre), Wentworth (BMW PGA Championship, 11-14 septembre) et l’Open de France (18-21 septembre).

Ces expériences récentes, cette victoire en Italie, cette première en Majeur, vous poussent-elles à des objectifs désormais plus élevés, comme gagner de nouveau sur le Tour européen par exemple ? Avez-vous placé le curseur un peu plus haut maintenant ?
On a toujours envie d’élever la barre. Après, mon objectif du 1er janvier 2025, c’était d’être dans le top 100 mondial. Je m’en rapproche (Ndlr, il pointe cette semaine à la 135e place mondiale). Et forcément, quand on a goûté une fois à la victoire, on a envie d’y re-goûter. Il n’y a que ça de vrai. C’était tellement un bon moment. J’ai envie de revivre ça assez vite !