EXCLUSIF. « Un environnement économique marqué par la crise de l’immobilier tertiaire » et « un modèle économique aux hypothèses initiales optimistes dont l’obsolescence est accélérée par divers facteurs ». Deux des sous-titres de la synthèse du rapport de la Chambre régionale des comptes Île-de-France (CRC) sur la gestion et la gouvernance de l’établissement public Paris-La Défense et du département des Hauts-de-Seine, que La Tribune a pu consulter, sont éloquents.
Ils viennent en effet confirmer les dires des utilisateurs et des propriétaires des tours de bureaux qui alertent publiquement depuis fin 2024 sur le modèle en sursis du premier quartier d’affaires européen. Ce dernier est en effet administré par un EPIC, un établissement 100% public, unique en son genre : Paris-La Défense. Il est à la fois un aménageur de la dalle et des communes de Nanterre et de La Garenne-Colombes. Mais aussi le gestionnaire des ouvrages et des espaces publics situés sur ladite dalle.