« Depuis l’abandon de Remco samedi, l’ambiance dans l’équipe était un peu bizarre. Tout le monde était un peu sonné, à commencer par moi évidemment. Mais je sentais que les gars avaient envie de faire un truc, de montrer qu’ils étaient là. La motivation était bien présente dans la tête des coureurs.
La victoire de Valentin Paret-Peintre a fait du bien à tout le monde. Honnêtement, personne ne l’avait vu venir. Un coureur français qui gagne au Mont Ventoux, c’est incroyable. À l’arrivée, il y a eu beaucoup de larmes. Toutes les émotions retenues par l’ensemble du groupe sont sorties. Le soir, comme c’est le cas après chaque succès, on a bu une coupe de champagne. Et Valentin a fait un discours. J’ai vu que c’est un exercice dont il ne raffole pas parce qu’il est de nature taiseuse, je crois. C’est un homme de peu de mots. Mais il a remercié tout le monde. Je sentais un soulagement général, mais aussi une fierté collective d’accumuler les victoires. Nous, membres du staff, avons vraiment profité de cette soirée. Calmement et sans excès mais on a pris le temps de savourer. Je pense que je suis allé dormir vers minuit.
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