Le Kremlin a dit s’attendre à «une discussions très compliquée» avec Kiev lors des négociations de paix prévues mercredi soir à Istanbul, éloignant à nouveau la possibilité d’avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov (image d'archives).

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov (image d’archives).

AFP

«Personne ne s’attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, en répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient «diamétralement opposées».

Cette troisième session d’échanges directs à Istanbul qui doit commencer autour de 19h00 locales (18h00 en Suisse), selon un responsable du ministère turc des Affaires étrangères, intervient, une nouvelle fois, sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec Kiev, sous peine de sanctions sévères.

Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, alors que l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses bombardements et ses attaques sur le front, où elle grignote toujours du terrain.