Par

Gil Martin

Publié le

15 avr. 2025 à 17h49

Le lundi 7 avril, au sein de l’Institut de botanique, l’Université de Montpellier a organisé la signature officielle des premiers partenariats entre le Pôle Universitaire d’Innovation montpelliérain et sept pôles de compétitivité présents sur le territoire occitan : Aerospace Valley, Agri Sud-Ouest Innovation, Aqua-Valley, DERBI, Eurobiomed, Pôle Mer Méditerranée et Innov’Alliance.

Qu’est-ce qu’un pôle de compétitivité ?

Ces structures rassemblent des entreprises, des acteurs de la recherche et des établissements de formation sur un territoire délimité autour d’une thématique. Par exemple, le pôle Aqua Valley basé à Montpellier fédère plus de 250 adhérents (entreprises, laboratoires, universités, etc) qui développent des solutions technologiques innovantes dans le domaine de l’eau.  

Pour des solutions à fort impact

« L’objectif final de ces pôles de compétitivité est de soutenir l’innovation sur nos territoires et de favoriser le développement d’entreprises grâce notamment à la valorisation et à la mise sur le marché de nouveaux produits, services ou procédés issus des résultats des projets de recherche», a rappelé Philipe Augé, le président de l’UM qui estime que la signature de la signature avec les pôles « renforce les synergies entre tous les acteurs clés de l’écosystème local afin de permettre  l’émergence de solutions à fort impact ».

Aujourd’hui, 55 pôles de compétitivités sont labellisés en France, rassemblant 2 000 laboratoires et établissements d’enseignement supérieur et 14 000 entreprises.

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Vidéos : en ce moment sur ActuFaire émerger des « deeptech »

Concrètement, la convention signée par l’UM fixe une stratégie qui doit notamment renforcer les connexions entre les mondes de la recherche et de l’innovation et le monde socio-économique : « A travers les dispositifs d’accompagnement du PUI, cette convention vise à transformer les avancées scientifiques en innovations industrielles à haute valeur ajoutée, mais aussi à structurer des projets collaboratifs ambitieux », confirme l’UM qi espère l’émergence des start-ups dîtes « deeptech », c’est-à-dire issues de la recherche publique ou privée.

Un hub majeur de l’innovation

Structuré autour du triptyque « Nourrir Soigner Protéger » du programme I-SITE porté par l’université, le PUl local peut s’appuyer sur une force de frappe assez inouïe puisque l’écosystème montpelliérain de la recherche et de l’innovation rassemble ici « un tiers des chercheurs et chercheuses d’Occitanie et 70 000 étudiantes et étudiants », rappelle l’UM, pour qui plus que jamais, Montpellier se positionne comme un hub majeur de l’innovation.

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