Max Verstappen a signé le deuxième temps des qualifications sprint ce vendredi à Spa, mais en affichant un retard de 0″477 sur Oscar Piastri, qui semble sur un nuage depuis son arrivée au Grand Prix de Belgique, et une avance de 0″141 sur Lando Norris.
Pour le Néerlandais, la performance est en tout cas le reflet de ce que sa Red Bull était capable d’atteindre dans cette séance : « Je pense que oui. Je veux dire, être deuxième entre eux deux [les McLaren], c’est déjà un bon résultat pour nous. Et je pense que nous avons tiré le maximum. J’ai pris du plaisir sur la piste. Le tour en lui-même était correct, il était bon. »
Bien sûr, l’écart est très important. Mais il était déjà important en EL1. Ce n’est donc pas une grande surprise.
« Bien sûr, l’écart est très important. Mais il était déjà important en EL1. Ce n’est donc pas une grande surprise. Nous devons simplement nous concentrer sur nous-mêmes et travailler, bien sûr, sur l’équilibre de la voiture et essayer d’aller plus vite. »
L’équilibre de la RB21 a été au cœur du travail de l’écurie depuis son arrivée à Spa, avec une orientation clairement fixée sur une voiture déchargée en appui aérodynamique pour s’assurer une meilleure vitesse de pointe dans les pleines charges du tracé ardennais ; lors de la séance, Verstappen a atteint 345,3 km/h contre 341,4 pour Piastri. Une caractéristique qui pourrait s’avérer utile en course, notamment au départ, pour dépasser.
Verstappen n’est toutefois pas convaincu que cela suffise au vu de l’avantage dont jouit Piastri. « Quand on a près de cinq dixièmes de retard, je ne pense pas qu’aller plus vite ou plus lentement dans les lignes droites fasse une grande différence. Nous devons simplement faire notre course et voir ce que nous pouvons faire. »
Enfin, interrogé sur les évolutions apportées par son écurie en Belgique, le quadruple champion du monde estime qu’elles ont jusqu’ici plutôt fonctionné : « Je pense que oui. Je veux dire, c’est toujours difficile lors d’un week-end sprint de dire exactement ce qu’elles apportent, bien sûr. Mais ensuite, quand on regarde l’écart, ce n’est pas ce qu’on veut, n’est-ce pas ? Mais on continue à progresser, à essayer de trouver plus de performances. Mais les autres équipes font la même chose, vous savez. C’est comme ça que ça marche. »
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