Par
Amandine Mehl
Publié le
15 avr. 2025 à 17h34
Initialement attendue pour 2025, la nouvelle cité judiciaire, qui doit prendre place sur l’ancienne friche industrielle Alstom à Nancy, est toujours au stade de projet.
Alors que le ministère de la Justice indiquait à notre rédaction, en mars dernier, que la Métropole du Grand Nancy devait lancer des « travaux préalables de démolition et de dépollution du site », mais aussi que « l’opération s’inscrit dans le cadre du projet de loi de finances 2026 en cours d’élaboration », le Grand Nancy vient de communiquer sur la situation ce mardi 15 avril. Voici ce qu’il en est.
Une promesse de vente qui n’a pas été signée
Via un communiqué de presse, on apprend qu’une réunion avec le cabinet du ministre de la Justice, en présence de Vincent Matheron, vice-président en charge du développement urbain notamment, s’est tenue le 25 mars 2025.
Comme l’avait déjà signalé Mathieu Klein au cours d’un Facebook Live, il a été rappelé au cabinet du ministre « que pour entamer le chantier de démolition, pour lequel les entreprises sont en attente d’être notifiées, puis de dépollution, dont les tests ont été effectués en 2024, la Métropole du Grand Nancy, actuellement propriétaire du foncier, reste aujourd’hui dans l’attente de la signature de la promesse de vente qui engage définitivement et fermement l’APIJ (Agence publique pour l’immobilier de la justice) ».
Un engagement qui, comme le souligne la Métropole, est nécessaire pour « la bonne coordination des projets ». Outre la cité judiciaire, le quartier doit en effet se transformer et accueillir une passerelle géante dédiée aux piétons et aux vélos, un parc ou encore Urbanloop.
Vidéos : en ce moment sur ActuUne situation « inacceptable en 2025 »
Si le cabinet a affirmé « que ce projet apparaît prioritaire à de nombreux égards dans la projection immobilière judiciaire », il a fait part d’une volonté « d’optimiser son coût, tout en conservant l’exigence architecturale et la qualité de construction ».
Toutefois, la Métropole, pour qui « l’urgence est réelle », maintient qu’il est « impératif que la situation de la cité judiciaire de Nancy soit considérée comme prioritaire. La construction d’un nouveau bâtiment, annoncée il y a six ans par Madame Nicole Belloubet, ne peut plus être repoussée. Il est inacceptable qu’en 2025, un lieu de justice puisse se trouver dans un état aussi indigne et offrir des conditions de travail aussi précaires aux magistrats, greffiers et agents de ce ministère .»
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