Les prévisions météo n’ont fait que changer depuis une semaine. Pleuvra, pleuvra pas à Paris dimanche pour l’ultime étape de ce Tour de France 2025 ? À vrai dire, même la veille de l’arrivée aux Champs-Élysées (VIIIe), les différentes applications météo ne s’accordent pas. Mais une tendance semble se dégager : celle d’une après-midi pluvieuse dans la capitale.

D’après les données de Meteociel, des premières gouttes sont attendues dans Paris en début d’après-midi, et ce jusqu’à 17 voire 18 heures. De quoi inquiéter les équipes du Tour, sachant que les coureurs sont attendus dans la capitale à partir de 17h30. Surtout, le peloton empruntera cette année les pavés de Montmartre, comme lors des JO de l’an dernier. Et tout bon cycliste de ville connaît la conséquence d’un cocktail « pluie-pavé ».

Pas besoin des pavés pour glisser

« On le sait, Paris, dès la moindre goutte d’eau, c’est une vraie patinoire. On l’a vu en début de JO au contre-la-montre. Ça peut tourner à la catastrophe », nous avait confiés juste après l’épreuve de course en ligne Thierry Gouvenou, le directeur de course du Tour de France.

Alors que faire ? Renoncer à faire passer les coureurs rue Lepic (XVIIIe) malgré les mois de préparation, de calculs, de négociations et toutes restrictions mises en œuvre ? Car si les rues bitumées de Paris peuvent être glissantes pour un peloton lancé à 60 km/h dans les rues de la capitale, les rues étroites et le pavé irrégulier de Lepic peuvent décupler le risque. Surtout que le bas de la rue comporte un gauche-droite des plus techniques.

« On a un protocole pour geler les temps. L’étape se déroule, mais les temps sont gelés », expliquait Thierry Gouvenou avant le départ du Tour. De quoi rassurer notamment les prétendants au classement général, qui ne veulent pas tout perdre dans les dernières minutes de course.

« C’est déjà arrivé à sept ou huit kilomètres de l’arrivée, ce n’est pas un problème »

Le chronomètre pourrait en gros s’arrêter n’importe quand. Dès le premier passage sur les Champs-Élysées (vers 17h50-18h) ou en toute fin d’étape. « C’est déjà arrivé à sept ou huit kilomètres de l’arrivée, ce n’est pas un problème », a confirmé ce samedi matin Thierry Gouvenou à Nantua (Ain) alors que certains coureurs exprimaient leurs inquiétudes face à la presse.

En 2015, alors qu’il pleuvait à seaux, la sentence était tombée dès le premier passage sur la célèbre avenue. Bis repetita dix ans plus tard ? À celles et ceux qui n’attendent que ça, en tout cas pas d’inquiétude : il y aura bien du vélo rue Lepic.

Trois ascensions sont pour rappel au programme. Dont la dernière interviendra à six kilomètres seulement de la ligne d’arrivée, prévue aux alentours de 19h30.