Depuis un peu moins d’une semaine, un petit nouveau a rejoint les rangs des traditionnels trains touristiques de Marseille. De l’extérieur, impossible de deviner sa particularité, mais sous le capot, plus de moteur : « C’est la Ferrari des petits trains électriques ! », rigole fièrement Jonathan Piemonte, directeur de la branche. Il y a six ans, l’entreprise avait déjà tenté de passer au vert, mais sans succès : « C’était la première génération d’électriques, donc de catégorie 1. Ils manquaient clairement de puissance et d’autonomie, c’était impossible de monter Notre-Dame de la Garde », se rappelle-t-il.
Aujourd’hui, le véhicule est de « catégorie 4 », dernier cri sur le marché : « Il est équipé de quatre roues motrices pour une meilleure adhérence au sol, et on a aussi travaillé sur l’autonomie et la puissance, encore en phase d’amélioration à ce jour ». Pour ce faire, le directeur indique travailler en collaboration avec l’entreprise drômoise Prat, leader européen dans le domaine des petits trains touristiques.