Ces 110 pièces — peintures, dessins, gravures, sculptures, céramiques et quelques robes — dessinent un immense portrait de femme. Mais jamais la même. « Elle est à chaque fois différente. Son visage est très changeant, très expressif », pointe Isabelle Monod-Fontaine, l’une des trois commissaires, grande spécialiste du peintre depuis près d’un demi-siècle. « Pour moi, c’est un très vieux projet », confie-t-elle de « Matisse et Marguerite, le regard d’un père », cette exposition proposée à partir de ce vendredi au Musée d’Art moderne de Paris.