Par

Simon Deneuville

Publié le

27 juil. 2025 à 12h28

Excellent semestre, travail sérieux et de qualité, très bon investissement, élève brillante, très belle implication. Les superlatifs ne manquent pas sur les différents bulletins de notes de Pauline Prieur, lycéenne de 18 ans, qui vient d’obtenir le baccalauréat général avec la note de 19,01/20, la mention très bien, la mention section européenne et les félicitations du jury

La quasi-totalité de sa scolarité, c’est au lycée privé Saint-Adjutor de Vernon (Eure) qu’elle l’a effectué, un établissement qui se classe parmi les meilleurs du Département.

Élève qui se donne les moyens de réussir, elle a obtenu les félicitations à chaque conseil de classe depuis qu’elle est en 6e et est la seule à avoir obtenu les félicitations du jury dans son établissement (il faut obtenir plus de 18 de moyenne finale, Ndlr).

20/20 aux épreuves terminales

La moyenne finale obtenue au baccalauréat relève pour 60 % des épreuves finales et les 40 % restants sont les résultats du contrôle continu. Pauline a frappé fort, avec aux épreuves terminales (Français, Philosophie, le Grand oral, Histoire-Géographie, géopolitique et sciences politiques ainsi que Sciences de la vie et de la terre), la note la plus haute : 20/20 à chaque épreuve. Elle ne s’est pas privée d’aller grappiller quelques points, avec deux options, le latin et les mathématiques complémentaires.

« Je m’évade très rarement », confie la lycéenne qui a toujours eu des résultats remarquables. « J’ai toujours beaucoup travaillé et j’ai toujours eu une exigence envers moi-même », ajoute-t-elle.

« On est obligé de la freiner mais on n’y arrive pas », en plaisante sa mère. Au vu de ses résultats brillants, c’est un avenir radieux qui l’attend avec l’an prochain, une rentrée à Sciences Po Paris dans un double cursus.

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« C’est un Bachelor of Arts and Sciences en Sciences de la Vie. On l’appelle aussi Politiques du Vivant et identités. C’est un diplôme en quatre ans avec une prérentrée le 25 août, la moitié du temps à Sciences Po et l’autre moitié, en fac de biologie », explique la bachelière.

De nature solitaire et sans avoir trop exploré le monde, c’est une nouvelle vie qui s’offre à elle dans cet envol vers la capitale qui « la stresse un peu » mais qu’il l’enchante en même temps.

« Jusqu’à la dernière seconde je me voyais faire une prépa littéraire.

Je ne pensais pas être prise à Sciences Po puisqu’il n’y a que 16 places en France, pour le double cursus que je visais », souligne Pauline.

Un côté hybride

À l’avenir, Pauline ne sait pas exactement le métier qu’elle souhaiterait faire. Journaliste scientifique, professeure de lettres ou encore conseillère en génétique font partie de ses pistes de réflexion.

C’est lors de nombreux stages hors période scolaire, qu’elle découvre les ficelles de ces métiers. « Je veux faire comprendre aux gens des choses complexes avec des termes simples. Il y a un côté transmission qui m’intéresse », glisse-t-elle.

Ce qui est certain, c’est son appétence pour la littérature et les sciences et son envie de vivre mille et une vies. « Je ne me vois pas faire un seul métier dans ma vie donc je suis en train de me demander si ce ne serait pas plus stratégique de faire un métier dont les études ne sont pas très longues de manière à reprendre les études plus tard. »

Bien qu’elle n’ait pas une vision exacte de ce qui l’attend pour l’avenir, Pauline s’imagine faire entre cinq et huit ans d’études, pour l’heure.

Pour souffler et laisser place à sa créativité, elle pratique le tennis avec son meilleur ami, joue de la guitare depuis trois ans mais surtout s’adonne à sa passion de l’écriture.

« Avant j’écrivais des chansons, maintenant je me suis tournée vers l’écriture de nouvelles policières », alors qu’elle atteint le « 8e ou 9e chapitre, je ne sais plus », de son nouveau livre.

À Paris, elle aura l’occasion d’écrire un nouveau chapitre de sa vie à la rentrée prochaine, un plongeon dans l’inconnu, avec un emménagement dans le 6e arrondissement de la ville lumière et ses premiers pas dans les études supérieures, à l’Institut d’études politiques de Paris, où elle compte bien « trouver sa voie et découvrir des métiers auxquels elle n’aurait pas pensé ».

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