C’était la bonne décision
Fernando Alonso : « Nous savons que la sécurité est une priorité, nous en avons même parlé vendredi, lors du briefing précédent. Et je pense qu’au début, les conditions de visibilité ne permettaient pas de courir, donc je pense que la course a commencé au bon moment, pour être honnête. »
Gabriel Bortoleto : « La sécurité passe avant tout. Je pense que lors de notre première sortie, il y avait tellement de projections d’eau et d’aquaplaning que si nous avions couru dans ces conditions, quelqu’un aurait pu être blessé. J’adore courir dans toutes les conditions, mais quand elles ne sont pas bonnes, elles ne sont pas bonnes, et nous devons être réalistes à ce sujet. J’ai vraiment l’impression qu’aujourd’hui, nous avons pris le départ au bon moment, et la FIA a très bien géré la situation. »
Pierre Gasly : « Le premier tour où on est parti, on voyait strictement rien, donc c’était beaucoup trop dangereux. C’était compliqué avec la pluie qu’il y avait autour de la piste. C’est toujours la question : est-ce que l’on aurait dû partir dix minutes plus tôt ou dix minutes plus tard ? Je pense que la finalité c’est que, pour nous les pilotes dans la voiture, quand on prend le départ à 300 [km/h] sur cette piste, connaissant les précédents, il vaut mieux partir dix minutes trop tard que trop tôt. Je pense qu’ils ont fait le bon choix en terme de sécurité. »
Pierre Gasly, Alpine
Photo by: Sam Bloxham / LAT Images via Getty Images
Liam Lawson : « Honnêtement, je pense que le timing était parfait. Nous avons fait quelques tours derrière la voiture de sécurité, les conditions s’amélioraient et je pense sincèrement que c’était le bon moment pour lancer la course. Les projections d’eau sont toujours importantes en Formule 1, mais je ne pense pas qu’il y ait eu d’accident ou quoi que ce soit de ce genre. Pour nous, en tout cas là où je me trouvais, c’était correct. »
Esteban Ocon : « La FIA a vraiment fait du bon travail en veillant sur nous. Je pense qu’ils ont pris la bonne décision en démarrant au bon moment. »
Oscar Piastri : « Ces dernières années, ici en particulier, nous avons fait savoir à la FIA que nous préférions jouer la carte de la sécurité plutôt que de prendre des risques. Et je pense que c’est ce que nous avons fait aujourd’hui. Si l’on veut vraiment chipoter, on aurait peut-être pu faire un tour de formation de moins. Mais dans l’ensemble, si c’est un tour trop tôt, est-ce que cela en vaut la peine ? Non. »
« De plus, nous trois [les trois pilotes sur le podium, Piastri, Lando Norris et Charles Leclerc] sommes les moins bien placés pour répondre à cette question, car nous avons le moins de voitures devant nous. Donc oui, pour quelqu’un qui se trouve à l’arrière… La première fois que nous avons essayé de prendre le départ, même pour moi qui n’avais que Lando devant, je ne voyais rien. Vous pouvez donc imaginer ce que peuvent ressentir les pilotes à l’arrière. C’est toujours difficile à gérer, car les pilotes à l’avant ont la vie plus facile que ceux à l’arrière. »
Yuki Tsunoda : « Bonne décision. »
Oscar Piastri devant Lando Norris.
Photo de: Michael Potts / Motorsport Images
Un départ un peu tardif, mais rien de grave
Franco Colapinto : « Je pense que c’est délicat pour la FIA. À Silverstone, les [gens] disaient que la piste était trop mouillée, et maintenant qu’elle est trop sèche. C’est compliqué pour eux, je pense. C’est très difficile à juger avant que les voitures ne sortent en piste. Je pense que la piste était trop mouillée lorsqu’ils ont brandi le drapeau rouge. Mais peut-être était-il déjà trop tard ensuite. Je n’ai pas vraiment de réponse. Bien sûr, nous allons discuter pour essayer de comprendre si nous aurions dû partir plus tôt ou non. »
Isack Hadjar : « Nous avons bouclé 44 tours. La course a été bien gérée. La visibilité était excellente lorsque nous avons repris. Nous aurions peut-être pu prendre moins de marge, mais c’était vraiment bien géré dans l’ensemble. »
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Lewis Hamilton : « Je dirais que nous avons clairement pris le départ un peu trop tard. Je n’arrêtais pas de crier ‘On peut y aller, on peut y aller’, mais ils continuaient à nous faire tourner en rond. Je pense qu’ils ont probablement réagi de manière excessive après la dernière course, où nous leur avions demandé de ne pas redémarrer trop tôt en raison de la mauvaise visibilité. Ce week-end, ils sont allés un peu trop loin dans l’autre sens, car nous n’avions pas besoin d’un départ lancé. »
« Je pense qu’ils ont quand même fait du bon travail. Bien sûr, nous avons manqué une partie de la course sous une pluie battante, ce qui aurait été sympa. Mais pour je ne sais quelle raison, les projections d’eau ici, du moins cette année, donnent l’impression de rouler dans le brouillard. Je ne sais pas ce que nous allons faire pour essayer d’y remédier. »
Lewis Hamilton, Ferrari
Photo by: Peter Fox / Getty Images
Charles Leclerc : « Je pense que c’est toujours une question de juste équilibre. Je dois dire que sur un circuit comme celui-ci, compte tenu de son histoire, je pense qu’on ne peut pas faire abstraction. C’est pourquoi je préfère jouer la carte de la sécurité plutôt que de prendre des risques prématurés. Encore une fois, je pense que c’est un débat permanent et que ceux qui ont pris cette décision se diront probablement qu’ils ont peut-être agi un peu tard, mais je n’aurais rien changé. »
Carlos Sainz : « Sur un circuit normal, oui, je pense que nous aurions pu partir peut-être 5 à 10 minutes plus tôt. À Spa-Francorchamps, compte tenu de l’histoire de ce circuit, mieux vaut prévenir que guérir. Vous avez pu avoir une course complète, vous avez pu la regarder dans son intégralité, donc je ne pense pas que ce soit une mauvaise décision. [C’était] une décision prudente, mais mes respects au directeur de course [Rui Marques], car il nous avait dit après Silverstone et les accidents qui s’y étaient produits qu’il serait plus prudent ici, et c’est ce qu’il a fait. Il vaut mieux être prudent que d’avoir un accident et d’avoir des regrets. »
Le départ a été donné trop tard
Alex Albon : « Je pense [que ça aurait pu commencer plus tôt]. Quand on a vraiment commencé, c’était presque des [conditions pour les] pneus slicks. Je ne sais pas si ça aurait changé grand-chose. Peut-être que ça aurait rendu la course un peu plus excitante, avec un peu plus de roulage sous la pluie. »
Max Verstappen : « Bien sûr, après Silverstone, on a discuté du fait d’être un peu plus prudents dans les décisions [de la direction de course], mais là, c’était l’extrême inverse pour moi. […] Ils ne nous ont pas autorisés à courir sur piste mouillée. »
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« [J’aurais aimé un départ à] 15h pile. Il ne pleuvait même pas. Et bien sûr, entre les virages 1 et 5, il y avait pas mal d’eau, mais avec deux tours derrière la voiture de sécurité, cela aurait été beaucoup plus dégagé. Et le reste de la piste était de toute façon praticable. C’est un peu dommage. »
« Bien sûr, je savais qu’il y aurait un peu plus de prudence qu’à Silverstone, mais ça n’avait pas de sens. Dans ce cas, il vaut mieux dire : ‘Écoutez, attendons que la piste soit complètement sèche et on partira en slicks’, parce que pour moi, ce ne sont pas vraiment des conditions de course sur piste humide. »
Max Verstappen (Red Bull)
Photo de: Simon Wohlfahrt / AFP via Getty Images
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