Le président américain Donald Trump a annoncé lundi qu’il fixait un nouvel ultimatum de 10 ou 12 jours à la Russie au sujet de la guerre en Ukraine, soulignant son exaspération face au président russe Vladimir Poutine, qu’il accuse de prolonger le conflit entre les deux pays.
Intervenant depuis l’Écosse, où il rencontre des dirigeants européens et s’adonne au golf, Trump a exprimé sa déception envers Poutine et a décidé de raccourcir le délai de 50 jours qu’il avait initialement fixé plus tôt ce mois-ci.
« Je vais fixer un nouveau délai d’environ… 10 ou 12 jours à partir d’aujourd’hui », a déclaré Trump aux journalistes lors d’une réunion avec le Premier ministre britannique Keir Starmer. « Il n’y a aucune raison d’attendre… Nous ne constatons tout simplement aucun progrès. »
Le président américain a maintes fois fait part de son agacement envers Poutine, qui poursuit les attaques contre l’Ukraine malgré les efforts américains pour mettre fin à la guerre.
Avant son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump, qui se considère comme un artisan de la paix, avait promis de mettre un terme au conflit vieux de trois ans et demi en 24 heures.
« Je suis déçu par le président Poutine », a déclaré Trump lundi. « Je vais réduire ce délai de 50 jours que je lui avais accordé, car je pense déjà savoir comment cela va se terminer. »
Le Kremlin n’a pas réagi dans l’immédiat.
Trump a menacé d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie ainsi qu’aux acheteurs de ses exportations si aucun accord n’est trouvé d’ici début septembre.
Cependant, le président, qui s’est également montré agacé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, n’a pas toujours donné suite à ses propos fermes envers Poutine, invoquant la « bonne relation » qu’il estime avoir entretenue avec le dirigeant russe par le passé.
« Nous pensions avoir trouvé un accord à plusieurs reprises, puis le président Poutine recommence à lancer des roquettes sur une ville comme Kyiv et tue de nombreuses personnes dans une maison de retraite ou ailleurs », a déclaré Trump. « Et je dis que ce n’est pas la bonne façon d’agir. »